Les consommateurs préfèrent l'eau en bouteille

Les Nations unies annoncent qu'au cours des 10 dernières années, les ventes d'eau en bouteille dans le monde avaient augmenté de 73 % ! Ce chiffre peut se traduire par des achats de près de 270 milliards de dollars pour 350 milliards de litres.

Cette hausse s'explique surtout par la persistance des préjugés sur ce produit. Effectivement, les consommateurs le considèrent comme un choix plus sain, préférant donc l'acheter plus cher. L'écart de prix est d'ailleurs conséquent selon une chercheuse au Canada. Les gens préfèrent payer entre 150 et 1 000 fois plus cher pour un litre plutôt que de boire directement son équivalent au robinet.

Quelle est l'option la plus saine pour l'environnement ?

Le verdict de l'étude est clair : l'arrêt de l'achat d'eau en bouteille permettra de réduire la pollution plastique issue des produits embouteillés.

L'arrêt de prélèvement incontrôlé des eaux potables souterraines constitue aussi une solution pour préserver la nappe phréatique de la diminution, voire même de l'épuisement total.

Dans la mesure où ce sont 2 milliards de personnes qui ne bénéficient pas encore de cette précieuse ressource, il est évident qu'arrêter ce mode de consommation serait plus bénéfique pour le plus grand nombre.

Des produits qui ne répondent pas forcément aux normes

Par ailleurs, le conditionnement ne signifie pas que ces produits embouteillés soient sains à 100 %. Le rapport met ainsi en évidence la présence de polluants dans des centaines de marques. Cela est dû notamment au manque de réglementation dans l'industrie et à l'incapacité des gouvernements à contrôler l'expansion de ce secteur d'activité en particulier.

Dans ce cadre, les experts enjoignent les acteurs du secteur à être plus transparents sur leur prélèvement dans la nappe phréatique. Cela permettrait un équilibre dans l'accès universel aux sources pour le plus grand nombre.

Des progrès peu suffisants

Les chercheurs soulignent les efforts réalisés pour que plus de populations puissent accéder aux eaux potables et saines directement au robinet. Ainsi, depuis 2020, ce sont 74 % de ces populations qui profitent de cette ressource.

Ils estiment cependant que ces progrès restent modestes et insuffisants pour atteindre l'objectif d'accès universel prévu pour l'année 2030.

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