Les sciences participatives en relation avec la nature ont la côte
De nombreux projets de sciences participatives ont vu le jour ces dernières années. Le public semble prendre du plaisir à analyser les emballages des produits alimentaires, à recenser les oiseaux, ou à mesurer la pollution de l'air. Tout le monde veut participer aux sciences participatives, car l'enjeu écologique est de taille. Ces projets permettent de faire avancer les recherches sur l'environnement et la biodiversité. Les personnes prenant part à ces activités ludiques sont de plus en plus nombreuses. En 2017, la France comptait plus de 53 000 participants. Un chiffre qui a grandement augmenté en quelques années puisqu'en 2021, l'Hexagone comptait plus de 121 000 personnes qui ont contribué aux projets de sciences participatives en biodiversité. Force est donc de constater que cette méthode d'observation a le vent en poupe.

Les sciences participatives résultent de la collaboration entre une équipe de chercheurs et un réseau d'observateurs. - Photography LeoPatrizi / Getty Images©
Une pratique procurant bien-être et bonheur pour les participants
Si en France comme ailleurs, les sciences participatives attirent, ce n'est pas seulement pour le besoin de contribuer à la préservation de la planète. Elles seraient aussi source de bien-être et de bonheur, en tout c'est ce qu'affirme une étude anglaise sur le sujet. Des chercheurs de l'université de Derby et du Centre d'écologie et d'hydrologie de Wallingford ont suivi 500 personnes pendant une semaine. Parmi ces personnes, il y avait celles qui prenaient part à des projets de sciences participatives, d'autres à des activités d'observation de la nature, et encore un autre groupe pour faire les deux en même temps. C'est ainsi que les chercheurs ont pu constater un sentiment de bien-être et de bonheur accru chez les participants. Cela serait dû à la proximité avec la nature et au fait d'avoir contribué à un changement.
Soutenir l'engagement pour la préservation de la planète
Face à l'urgence climatique, il va de soi que les êtres humains sont de plus en plus engagés pour la préservation de la planète. Selon la même étude, les personnes ayant participé à la fois aux activités d'observation de la nature et aux projets de sciences participatives ont ressenti un bien-être plus intense que les autres participants. Cela dit, même si la proximité avec la nature apporte des bienfaits la santé mentale, les humains s'éloignent de plus en plus des espaces verts d'après une autre étude sur le rapport des citadins à la nature. Dans le monde, la distance moyenne entre les habitats de l'homme et les espaces de verdure seraient d'environ 9,7 km. Les professionnels qui mettent en place les projets de sciences participatives souhaitent donc réduire cette distance en encourageant les citadins à s'engager envers différentes missions de préservation de la planète.
Les pays qui ont emprunté cette démarche écologique
Les programmes et les initiatives dans les sciences participatives sont nombreux à travers le monde. Parmi les leaders dans le domaine, il y a la France avec des programmes tels que Vigie-Nature et Sauvages de ma rue. L'Hexagone est l'un des pionniers dans le domaine des sciences participatives en biodiversité. Elle dispose d'un réseau de programmes de sciences participatives bien développé qui couvre une grande variété de sujets. Les États-Unis comptent également le projet iNaturalist, l'un des plus importants au monde. L'Australie, avec Birds in Backyards et ReefWatch, est un autre pays qui s'est engagé depuis longtemps dans les sciences participatives en biodiversité. Puis, il y a aussi le Royaume-Uni qui a lancé des initiatives telles que le Great Nurdle Hunt et Garden Wildlife Health.
Il est important de noter que de nombreux autres pays ont également développé des projets de sciences participatives en biodiversité.
Avec ETX Daily Up