La solution la plus simple et la plus efficace pour lutter contre le réchauffement climatique est d'arrêter de relâcher des gaz à effet de serre dans l'atmosphère selon John Pyle de l'ONU- Photography Mark Garcia / NASA©

Un progrès menacé par la lutte contre le réchauffement climatique à travers la géo-ingénierie ?

Pour améliorer le climat et l'environnement, les experts ont mis au point depuis plusieurs années divers projets de géo-ingénierie. C'est ainsi qu'il a été vu que l'ajout de particules de soufre dans la stratosphère permet de repousser une partie des rayons du soleil. Cette technologie aurait pour conséquence une baisse de la température d'environ 1° C. Toutefois, John Pyle, co-président du panel scientifique travaillant pour l'ONU, affirme que cette injection n'est pas sans conséquence sur la dimension de la couche d'ozone. Ce dernier estime que les projets de géo-ingénierie comprennent encore beaucoup d'incertitudes. Aussi, il se peut bien que la géo-ingénierie freine la reconstitution de la couche d'ozone, pourtant sur la bonne voie.

Intensification des canicules et de l'exposition aux rayons UV

Même si le rétablissement de la couche d'ozone devrait avoir lieu progressivement, la situation demeure à risque pour la planète. En effet, depuis l'ère préindustrielle, les canicules et les autres catastrophes naturelles n'ont cessé de se multiplier. 1,2 °C de plus, voilà le constat sur le réchauffement climatique. L'exposition humaine aux rayons UV est donc alarmante.

Malgré la volonté de la communauté internationale de limiter le réchauffement à 2 °C, au rythme où vont les choses, la température pourrait augmenter de 2,8 °C dans les cent ans à venir. Par ailleurs, les projets de géo-ingénierie, même s'ils peuvent effectivement abaisser la température, peuvent provoquer l'effet contraire. Le fait de modifier les rayonnements solaires entraînerait par exemple des perturbations du climat, ce qui provoquera à coup sûr la destruction de plusieurs cultures en Asie, en Afrique et à d'autres endroits de la terre. Et bien évidemment, le trou au niveau de la couche d'ozone risque de devenir plus important, accélérant une hausse considérable de la température.

Avec AFP