Wysa, l'application de santé mentale

Wysa s'est intéressée au cas des salariés américains et leur santé mentale. Epidémie de COVID-19, inflation, guerre en Ukraine et crise alimentaire' Les événements favorisant l'anxiété dans les entreprises, outre les problèmes auxquelles le monde fait face habituellement, se sont multipliés. Ces facteurs se sont alors aggravés au point où la santé mentale est devenue une des priorités des responsables des ressources humaines. Mais pour les employés, le sujet reste tabou.

Selon les études effectuées par Wysa, ce phénomène est plus appuyé chez les jeunes générations. En effet, 47 % des jeunes appartenant à la génération Z et qui sont actifs dans le milieu professionnel se disent anxieux. Et ce mal-être impacte leur vie professionnelle : 82 % des jeunes âgés entre 25 et 34 ans interrogés se disent stressés par leur travail. Ce chiffre grimpe à 41 % pour les boomers qui ont actuellement plus de 55 ans.

Wysa a aussi mis en exergue que les troubles psychologiques sont encore incompris et tabous.

L'Organisation mondiale de la santé affirme qu'en 2030, dans l'état actuel de la situation en milieu professionnel, la dépression sera la première cause d'invalidité.

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La peur de prendre son congé

Parler de santé mentale n'est apparemment pas chose aisée, selon les études effectuées par Wysa. Les personnes malades ont honte et ont peur d'en parler, surtout au niveau professionnel, que ce soit entre collègues ou aux supérieurs hiérarchiques, pas comme en cas de problème de santé physique.

Lors de son sondage, la Wysa a pu observer que quatre salariés américains sur dix affirment que leur direction n'est pas au courant qu'ils souffrent d'anxiété. Et 38 % des employés souffrant de dépression cachent cela à leurs employeurs, ce qui ajoute à leur souffrance psychologique.

Le Wysa a expliqué que ce silence des employés sur leurs problèmes mentaux les empêche de prendre leur congé. Uniquement 14,4 % des interrogés avouent à leur manager quand ils doivent s'absenter pour leur santé mentale. 25, 6 % vont en congé en prétendant avoir contracté des maladies ordinaires comme la grippe, une angine, ou une gastro-entérite. Et 31,6 % continuent simplement à travailler.