En quoi consiste le travail d'un individu chargé de la résilience ?
Un individu chargé de la résilience a pour but de préparer une ville et ses habitants pour résister, contrer et s'adapter aux conséquences du réchauffement climatique. Il peut s'agir d'inondations, de la chaleur extrême, des incendies, des précipitations dangereuses ou des sécheresses. Il s'agit d'une profession créée par la fondation Rockefeller en 2013 dans le but de concevoir un réseau de 100 villes résilientes. La France a quant à elle intégré le programme en 2015, toute personne possédant les compétences nécessaires pour occuper cette nouvelle profession peut postuler. Étant donné que les impacts des changements climatiques s'aggravent pendant ce temps, un groupe chargé de la résilience devient naturellement indispensable pour éviter la vulnérabilité et examiner l'évolution du climat.
Les fondements de ce nouveau métier : la lutte contre le changement climatique
La mission principale du nouveau métier sera alors de rendre une ville résiliente en dirigeant un groupe. Pour rendre une ville résiliente, le groupe chargé de la résilience devra appliquer des plans précis pour chaque domaine de la ville afin de faire face au changement climatique. Comme la gestion des déchets, la limitation de la pollution et l'effet de serre' Ils devront ainsi inspecter les caractéristiques de chaque aspect de la ville comme ses infrastructures, les flux de la population et ses organisations. La ville urbaine devra alors être capable de survivre, de s'adapter et d'anticiper les fléaux naturels qui sont de plus en plus fréquents à cause du changement climatique. L'adaptation au changement climatique sera même dans quelque temps intégré à la loi.

Un individu chargé de la résilience a toute une ville à protéger des catastrophes dues au changement climatique- Photography epixproductions / Shutterstock©
La stratégie pour contrer les îlots de chaleur urbaine en pleine ville de Paris
En France, plus précisément à Paris, C'est Noémie Fompeyrine qui est responsable de la résilience de la ville avec l'aide de la Giec des domaines météorologiques. Sa méthode pour rendre la ville résiliente repose sur le projet « Oasis ». Il consiste à installer dans plusieurs écoles, des matériels qui réfléchissent la lumière du soleil afin de rendre le lieu plus frais. Ensuite, elle a construit des cabanes végétales et des jardins pédagogiques pour rendre les écoles plus écologiques, plus rafraîchissantes et plus naturelles. Pour pallier les îlots de chaleur urbaine, Noémie Fompeyrine construit ses îlots de fraîcheur qui sont ouverts pour tous publics vulnérables à la sécheresse.
Les solutions de la ville de Milan pour les canicules
Une petite mention honorable pour le responsable chargé de la résilience de la ville de Milan, car c'est l'une des meilleures villes résilientes du monde, elle est même l'un des plus grands modèles. Son secret réside dans ses pistes cyclables et sa forêt urbaine appelée Bosco vertical qui contient des centaines d'arbres pour restaurer les écosystèmes et la biodiversité. Très bénéfique pour l'atmosphère locale avec un taux de gaz à effet de serre très réduit pour atténuer les effets du changement. Pour les villes très chaleureuses comme Athènes ou Freetown, le gouvernement emploie plutôt des responsables de la chaleur qui sont spécialisés dans la prévention contre les vagues de chaleur ou la canicule. Ils sont chargés de l'atténuation de ces dernières et de diminuer le taux de carbone.
Avec ETX/AFP Relax News