Une baisse des émissions mondiales de CO2

La situation liée à la crise sanitaire de la Covid-19 a permis de faire baisser les émissions de CO2 de 48,3% en France. Cependant, le meilleur score lié à la neutralité carbone a été attribué à la Finlande avec 68,3%. Dans plusieurs pays, tels que le Royaume-Uni, l'Irlande, la Suède ou encore l'Autriche, la baisse du trafic aérien a amené une chute de plus de 60% les émissions de CO2. Ainsi, la fermeture des frontières s'est avérée un bon moyen pour lutter contre les énergies fossiles, les milliards de tonnes de rejets de dioxyde de carbone, le réchauffement climatique et les gaz à effet de serre polluants (biocarburants/hydrocarbures).

Le trafic aérien perturbé en 2021

Dans le ciel européen, ce sont 6,2 millions de vols qui ont opéré en 2021. À cause de la crise sanitaire, le trafic aérien a chuté de 45,3% en comparaison avec l'année 2019, qui a été choisie comme année de référence, car 2020 était également affectée par la pandémie. Ces chiffres sur les émissions de CO2 ont été calculés par Eurocontrol, organisation européenne qui travaille à la sécurité de la navigation dans l'espace aérien de l'Union.

La fermeture des frontières réduit les émissions de CO2 causées par les vols © Photography andresr / Getty Images

La fermeture des frontières provoque plusieurs problèmes

Même si cette baisse du trafic aérien apporte du positif sur le plan environnemental (la réduction des émissions de CO2), elle est génératrice d'une série de problèmes. En effet, la fermeture des frontières a provoqué le licenciement de plusieurs personnes dans plus d'une compagnie aérienne et a eu des effets désastreux sur l'économie. Cette situation dans le secteur de l'aviation ne peut perdurer pour des raisons économiques évidentes selon le site journaldunet.com.

Apprenez-en plus sur les émissions de CO2 des vols

Près des trois quarts de la quantité d'émissions de CO2 polluantes, soit 74,9%, ont été causés par les vols long-courriers (ceux qui ont parcouru plus de 1,500 km). Pourtant, ils n'étaient que 28,5% à s'envoler. Les très court-courriers qui ne volent pas plus loin que 500 km n'ont généré que 4,1% d'émissions de CO2.

Avec l'ETX Studio/AFP