Hommage à Marcel Bluwal

Selon un reportage de France 3, les hommages sont unanimes pour Marcel Bluwal, grand nom de la réalisation française, que ce soit pour le théâtre professionnel, la télévision ou le cinéma. Parmi eux, on compte l'hommage d'une grande actrice à ce célèbre réalisateur et scénariste. En effet, Ariane Ascaride, comédienne à succès, pleure la disparition de son professeur au conservatoire national d'art dramatique. En parlant de son « immense chagrin », elle a décrit le metteur en scène Marcel Bluwal comme étant « un homme essentiel » à qui elle souhaite un « beau voyage ».

Le parcours de ce réalisateur de renom

Marcel Bluwal, spécialiste de la mise-en-scène et du spectacle vivant, dont le décès est survenu à l'âge de 96 ans, est né à Paris le 25 mai 1925 de parents juifs polonais immigrés. Dans les années 1950, le metteur en scène de théâtre français entre à la télévision où il commence par réaliser des émissions enfantines. Il se lance par la suite dans l'adaptation télévisée de productions théâtrales et littéraires. À partir des années 1980-1990, le grand réalisateur Marcel Bluwal délaisse les créations artistiques pour le petit écran afin de se concentrer sur le théâtre moderne.

Décès de Marcel Bluwal, très connu dans l'univers théâtral © Photography BERTRAND LANGLOIS / AFP

Le grand metteur en scène, qui savait provoquer chez le spectateur de l'émotion, est à l'origine de plusieurs pièces de théâtre, dont « Le Misanthrope », « Dom Juan revient de guerre » et « Les fausses confidences ». Outre le paysage théâtral, parmi les incursions au cinéma de Marcel Bluwal, on compte les comédies « Carambolages » avec le comédien et interprète Louis de Funès ou encore « Le plus beau pays du monde ». Ces deux films cinématographiques avaient reçu un accueil mitigé.

Le metteur en scène était de retour à la télé en 2008

Après 13 ans d'absence à la télévision en raison de sa carrière théâtrale, Marcel Bluwal était de retour en 2008 avec la mini-série « À droite toute ». Cette réalisation télévisée fut dédiée à la montée de l'extrême droite dans l'Hexagone entre 1935 et 1937. Le réalisateur était membre du PCF jusqu'en 1981.

Avec l'ETX Studio/AFP