Le cancer du sein et l'hormonothérapie

Selon les résultats de cette étude, les effets néfastes du traitement contre le cancer du sein se sont montrés encore plus importants chez celles qui ont été traitées par hormonothérapie, plus particulièrement chez les femmes ménopausées. Celles qui ont opté pour la chimiothérapie ont, quant à elles, dû faire face à une altération des fonctions cognitives.

Que démontre cette analyse sur ce traitement de la maladie ?

Cette enquête démontre que les conséquences des traitements anti-hormonaux sur la qualité de vie des femmes ne sont pas très différents que ceux de la chimiothérapie. D'après les analyses, la détérioration, qui se déclare au diagnostic  de la maladie, persiste deux ans après pour l'hormonothérapie alors que l'impact de l'autre méthode mentionnée est plus transitoire.

L'hormonothérapie au c'ur d'une enquête sur le cancer du sein © DragonImages/Istock.com

Méthodologie de l'analyse sur ce trouble de l'organisme

Les nouveaux travaux ont analysé la qualité de vie de 4262 patientes atteintes d'un cancer du sein de stade 1 à 3. Celles-ci, traitées par chimio ou hormonothérapie, ont été suivies pendant deux ans à partir du diagnostic. Certaines d'entre elles ont dû subir une intervention chirurgicale.

Les chercheurs qui se sont chargés de ces recherches scientifiques

Les analyses sur cette maladie ont été pilotées par des scientifiques de l'Inserm, de l'Institut Gustave Roussy et de l'Université de Paris. Le but de ces derniers est de permettre au public, à l'occasion de la 26^e édition d'Octobre Rose, de poser un regard évolutif sur les types de traitement du cancer du sein.