L'Asie est un champ de bataille essentiel dans la lutte contre la pollution atmosphérique, enregistrant 5 millions de décès prématurés chaque année, d'après ce qu'ont indiqué les délégués lors d'une conférence de l'ONU mercredi, tout en exhortant à une meilleure application des réductions.

L'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a qualifié la pollution atmosphérique du plus grand risque environnemental pour la santé humaine. Plus de 90% des décès associés ont lieu dans les pays à faibles et moyens revenus, la plupart d'entre eux étant en Asie du Sud-Est et dans le Pacifique.

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« Il y a le sentiment que si vous vous développez économiquement cela ne signifie pas que vous devez vivre dans une ville où vous ne pouvez pas respirer l'air » a déclaré Dechen Tsering, directeur Asie Pacifique de l'ONU Environnement.

La pollution atmosphérique a augmenté de plus de 5% entre 2008 et 2013 dans plus des deux tiers des villes d'Asie du Sud-est

« Il y a aussi de plus en plus l'idée qu'il y a des technologies, des investissements pour aider » a-t-il complété, ajoutant que la région était un champ de bataille essentiel pour cette lutte.

La pollution atmosphérique a augmenté de plus de 5% entre 2008 et 2013 dans plus des deux tiers des villes d'Asie du Sud-est, d'après ce qu'a indiqué l'OMS dans un rapport en 2016.

Les enfants sont « particulièrement vulnérables » a déclaré Karin Hulshof, directeur Asie de l'Est et Pacifique pour l'UNICEF, ajoutant que près de 300 millions d'enfants dans le monde vivent dans des zones où l'air est toxique.

« Ce que l'on voit, de plus en plus, dans des villes comme Ulanbataar, ce sont des hôpitaux remplis d'enfants souffrant de maladies associées à la pollution atmosphérique » a déclaré Karin Hulshof, faisant référence à la crise de la santé publique dans la capitale de la Mongolie, causée par le smog toxique.

Les limitations d'émissions ne sont tout simplement pas appliquées en Asie, cependant, d'après Andreas Kock, directeur pour Scheuch Asia, qui développe et produit des technologies de nettoyage environnemental.

« En fait, ils n'enquêtent pas car il n'y a pas de pression » a déclaré Andreas Kock, qui exhorte les industries en Asie à faire des efforts pour adopter des technologies qui réduisent la pollution.

Les villes majeures, comme Bangkok, devraient construire un réseau de transport public global et pousser les citoyens à les utiliser, ainsi que des véhicules écologiques, comme les vélos, d'après Dechen Tsering.