La canicule a poussé les Français à quitter la fournaise de la ville pour se prélasser au bord de la mer. En conséquence, les courts séjours et les escapades de dernière minute ont bondi de manière spectaculaire entre début mai et mi-juillet. De plus, le tourisme hexagonal bénéficie du fait que les Français et les Européens ont boudé certaines régions sensibles du globe.

La canicule, c'est bon pour le tourisme. Pour preuve, chez Weekendesk, site dédié à la réservation hôtelière pour de courtes villégiatures et week-ends, le chiffre d'affaires est monté en flèche. D'après Laurent Salanié, directeur de la plateforme, la canicule a eu « un vrai effet de +boost+ surtout pour la première quinzaine ». De son côté, Belambra, réseau de 58 clubs de vacances, a enregistré un taux d'occupation record de 84,7 %.

La canicule bénéfique pour le tourisme

Le réseau Gîtes de France affiche la même satisfaction, car les Français ont fui la canicule, et ont opté pour des hébergements en milieu rural. Pour, Umih, principal syndicat de l'hôtellerie, certaines régions connaîtront une légère hausse dans le secteur du tourisme, notamment la Bretagne. Cependant, en général, les clients sont attentifs à leurs dépenses. Ils préfèrent résider chez des proches et sont moins nombreux à fréquenter les restaurants.

Visiblement, juillet a été un très bon mois pour le tourisme. La canicule a modifié les habitudes des vacanciers, plus enclins à se mettre au vert et aller à la mer. Les professionnels du secteur, comme Belambra, se félicitent de cette aubaine.

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Crédit : © AFPRELAXNEWS

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