Eh oui, chers parents ! Si vous souffrez de somnambulisme, votre bout de chou court sept fois le risque de devenir somnambule à son tour. Si ce trouble du sommeil affecte un membre de la famille, l'enfant court trois fois le risque. C'est ce que révèlent des chercheurs canadiens, irlandais et russes.

Pour cette étude, les chercheurs ont observé 1940 enfants âgés entre un an et demi et treize ans. Les habitudes de sommeil de ces jeunes, ainsi que celles de leurs parents, ont été enregistrées. Résultats : les risques de souffrir de somnambulisme étaient de 29,1 % pour ces enfants, contre 56,2 % pour ceux affectés par des terreurs nocturnes.

                                           Le somnambulisme serait génétique

Dans le détail, si l'un des deux parents avait souffert de somnambulisme, les risques de développer le trouble étaient de 47,4 % pour les jeunes. Si la condition affectait les deux parents, le taux grimpait jusqu'à atteindre les 61,5 %. Selon les recherches, ce trouble du sommeil intervient principalement en début de nuit. Les personnes qui en souffrent peuvent avoir des crises et crier pendant qu'elles dorment.

Le somnambulisme est un trouble du sommeil qui peut être dangereux. En effet, un enfant somnambule peut descendre les escaliers ou encore tenter d'ouvrir la porte pour sortir. Il risque ainsi de se blesser. La génétique a donc son rôle à jouer dans la transmission de ce trouble.

Site officiel de la Fondation Sommeil

Fautes de frappe : somnambulism, somnabulise, sommel, sommiel

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