Si les enfants sont contrôlés par leurs parents au niveau de leur alimentation, la situation empire. De surcroît, si les adultes se servent de la nourriture pour punir ou récompenser, l'émotionnalité alimentaire augmente. Les enfants avalent les aliments laissés à leur disposition et engloutissent trop de calories. L'émotionnalité alimentaire concerne aussi les femmes, comme l'a stipulé en 2014 l'enquête de NutriNet-Santé.

Pour mieux cerner le concept d'émotionnalité alimentaire, les chercheurs anglais ont collaboré avec 41 parents d'enfants âgés de 3 à 5 ans. Ils ont suivi ce groupe sur une période de deux ans en surveillant notamment les habitudes et pratiques alimentaires des diverses familles via des questionnaires. Deux ans plus tard, les sujets, séparés en deux groupes, ont été chargés de colorier un dessin. Ils se sont vus offrir un jouet comme récompense.

L'émotionnalité alimentaire touche aussi les enfants 

Les chercheurs ont omis sciemment de donner un crayon à un des deux groupes. Ils ont quitté la pièce, laissant seuls les jeunes sujets, « mis en situation de stress » et avec de la nourriture à leur portée. Les bambins, dont les parents veillent au grain sur l'alimentation ou l'utilisent comme punition ou récompense, ont mangé davantage que les autres sujets. Ainsi, les chercheurs ont réalisé que les enfants dévorent sous le coup d'une émotion, et non parce qu'ils ont faim. C'est le phénomène de l'émotionnalité alimentaire.

Si vous maîtrisez la langue de Shakespeare, lisez l'étude (en anglais) publiée dans la revue The American Journal of Clinical. L'article vous permettra de mieux cerner l'émotionnalité alimentaire qui touche les enfants.

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Crédit : © AFPRELAXNEWS

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