Une récente étude américaine, menée aux États-Unis sur un échantillon 40 enfants à l'état embryonnaire, jusqu'à l'âge de 7 ou 9 ans, pour déterminer l'impact de la pollution atmosphérique sur le développement du f'tus, vient de révéler ses résultats.

Ainsi, selon les résultats de l'étude, une exposition prénatale à la pollution atmosphérique altère des parties du cerveau responsables du traitement de l'information et de la maîtrise du comportement, entraînant hyperactivité et agressivité.

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Selon l'étude, dès les toutes premières semaines de la grossesse, lorsque se forment les membres, les yeux, le crâne, etc. que la pollution affecterait le développement du bébé en devenir. Un problème de santé publique grave, sachant que plus de 75% de la population française est aujourd'hui urbanisée, peut-on lire dans un communiqué de presse.

La pollution nuirait gravement au cerveau des bébés

D'après les auteurs de l'étude, les hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP), seraient à l'origine de ces altérations. Ces derniers sont souvent retrouvés dans les émissions des véhicules à moteur, les combustions du charbon, le tabac, etc.

Ces polluants qui circulent dans l'air, principalement en ville, endommageraient à l'état de f'tus le cerveau des enfants, entraînant un ralentissement des capacités intellectuelles et des troubles du comportement, comme l'hyperactivité, un déficit de l'attention et des tendances à l'agressivité, ont découvert les chercheurs de l'Hôpital pour enfants de Los Angeles aux États-Unis.

Grâce aux IRM, les chercheurs ont observé une diminution importante de la substance blanche dans le cerveau des enfants les plus exposés aux HAP, ainsi qu'un ralentissement des capacités mentales lors des tests de QI.

A noter que pour appuyer leur théorie, les chercheurs vont devoir confirmer leurs résultats sur un échantillon plus important. Affaire à suivre'