On le sait, les autorités publiques essayent d'influencer les économies des pays. Des décisions publiques peuvent avoir de vives incidences sur l'état des marchés. On sait moins qu'une politique économique rejaillit sur les stratégies des organismes financiers. Ainsi, la décision par la BCE d'augmenter le taux directeur européen peut entraîner une hausse des taux variables telle qu'elle les rendrait peu convaincants par rapport aux taux fixes et provoquer des rachats de credit inattendus.

Le drapeau européen

Si nécessaire, la BCE n'hésitera pas à jouer du taux d'intérêt directeur. Les États, en cette période de crise plus précisément, sont extrêmement vigilants et ne peuvent se permettre de laisser s'installer un état de déflation. La déflation est souvent signe d'un effondrement de la demande et de l'activité.

Selon la statistique de fin de mois des prix à la consommation, la BCE pourra être tentée de changer son taux directeur. On a déjà connu des écarts entre taux fixes et taux variables à 0,25%. Dans ce cas, des courtiers conseillent de se poser la question du rachat de crédit pour sécuriser les emprunts en les convertissant à taux fixe. On attend donc les chiffres du CPI pour janvier 2014 avec vigilance!

Fautes de frappe : tau, interret, enprunts, inciddences