Les négociations internationales sur le mercure s'achèveront en janvier 2013. Ces dernières doivent aboutir à la réduction drastiquement les rejets dans l'environnement d'une substance parmi les plus toxiques.

Le mercure dans le collimateur

En effet, aujourd'hui, c'est les mercures dentaires qui sont sujets à de vives polémiques.

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Pour rappel, en 2010, la Fédération Dentaire Internationale (FDI) proposait son aide à ses partenaires commerciaux pour éviter l'interdiction des amalgames dentaires. Notons que ces derniers sont les premiers contributeurs à la charge corporelle en mercure dans les pays développés.

Le mercure dentaire dans le collimateur

Mais depuis, plusieurs associations, conduites par la FDI et les associations membres, telles que l'Association Dentaire Française (ADF), ont décidé de mettre les choses au claires, et rassurent les patients sur le fait que le mercure, hormis sa dangerosité partout, serait loin d'être dangereux dans leur bouche.

L'opposition gronde

Dans une lettre destinée à la ministre de la santé, Mme MARISOL Touraine, l'ADF et l'ONCD s'opposent à toute mesure visant à interdire ou limiter l'utilisation de l'amalgame dentaire.

« La France s'inscrira dans une campagne mondiale de lutte contre la maladie carieuse au service des populations les plus fragiles et des nations les plus démunies. Curieuse sollicitude, quand on sait que les régions les plus pauvres du monde sont prêtes désormais à abandonner l'amalgame, et que seul le continent Européen tarde à prendre position », expliquent les deux organismes dans un communiqué de presse commun.