La prématurité en France est passée de 5,9 % en 1995 à 7,4 % en 2010 toutes prématurités confondues, soit 15 % en 15 ans. C'est ce que démontre un rapport de la DREES paru en octobre 2011.

Mais ce phénomène n'est pas spécifique à la France seulement. En effet, en Europe, l'incidence des naissances entre 32 et 36 SA (Semaines d'aménorrhée) est de 6 % à 9 % et de 1,8 % à 2 % avant 32 SA, note le rapport. A noter que la prématurité tardive (32-36 SA) représente 75% des naissances prématurées et 2/3 de cet accroissement.

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Bien que cette prématurité tardive a été pendant longtemps considérée comme ne posant pas de problème, de récentes études indiquent au contraire que les conséquences sanitaires peuvent être graves :

La consommation de boissons gazeuses light pendant la grossesse augmenterait le risque

·         prévalence des retards de développement deux fois plus importante à l'âge de 2 ans en cas de prématurité (32 - 36 SA) que chez les nouveaux nés à terme. Ces enfants courent un risque de retard de croissance et d'insuffisance pondérale.

·         risque d'autisme multiplié par 5 pour les enfants nés prématurément

·         morbidité respiratoire augmentée pour les prématurés même tardifs par immaturité du système respiratoire avec des troubles qui peuvent perdurer à l'âge adulte.

·         vulnérabilité infectieuse aux germes comme le virus respiratoire syncytial (VRS) significativement augmentée. Cela était connu pour les grands prématurés mais l'est également de nos jours pour des prématurités moins sévères.

·         risque significatif de dépression à la naissance multiplié par 1,7, de morbidité périnatale multipliée par 2,8 ; risque de mortalité néonatale multiplié par 5,1 et de mortalité infantile multipliée par 2,1. Pour les auteurs de cette étude, la conclusion est sans appel : la prévention de toutes les prématurités précoces ou tardives doit être une priorité.

Selon l'étude, la consommation de boissons gazeuses light pendant la grossesse augmenterait le risque.

Pour rappel, e 2010, une étude menée auprès d'environ 60 000 femmes danoises enceintes alertait sur un lien entre risque d'accouchement prématuré et consommation quotidienne d'une boisson gazeuse light par jour.

Selon cette étude, une augmentation de 27 % de risque d'accouchement prématuré  serait due a une consommation quotidienne d'une canette de boisson gazeuse light. Elle est de 78 % pour la consommation d'au moins 4 canettes quotidiennement.

Au vu des données scientifiques validées et compte-tenu des risques graves pour la santé du nouveau-né, la femme enceinte devrait donc être incitée à arrêter toute consommation quotidienne de boisson gazeuse light contenant de l'aspartame, et également tout aliment ou médicament en contenant. Il faut par ailleurs rappeler que les édulcorants sont des produits nutritionnellement inutiles qui vraisemblablement ont plutôt l'effet inverse que celui qu'ils sont officiellement censés avoir. Deux articles faisant la revue de la littérature montrent en effet que la consommation d'édulcorants favorise plutôt l'obésité et le diabète, peut on lire dans un communiqué de presse.