Des quantités très faibles de particules radioactives ont été mesurées dans l'air en Tchéquie et dans d'autres pays européens, mais ces dernières ne représentent pas de risque pour la santé publique, d'après un communiqué des Nations Unies.

L'Agence Internationale pour l'Energie Atomique (AIEA) avait publié un communiqué vendredi indiquant qu'elle avait reçu des informations du Bureau d'Etat de la Tchéquie pour la Sûreté Nucléaire montrant que des « niveaux très faibles d'iode-131 avaient été mesurés dans l'atmosphère » ces derniers jours.

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L'agence a ajouté qu'elle avait eu connaissance de mesures similaires dans d'autres régions d'Europe.

L'iode-131 est un radio-isotope d'une durée de vie limitée.

Les niveaux actuels qui ont été enregistrés ne représentent pas de risque pour la santé et n'ont pas été causés par l'accident de mars dernier, d'après l'AIEA.

Le 11 mars dernier, un séisme et un tsunami ont ébranlé la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi au Japon, provoquant la pire crise nucléaire que le monde ait connue depuis la catastrophe de Tchernobyl il y a vingt-cinq ans.

L'iode-131 est un radio-isotope d'une durée de vie limitée.

L'AIEA a indiqué qu'elle travaillait avec des partenaires pour identifier les causes et les origines de ces particules radioactives mesurées en Tchéquie et dans d'autres régions d'Europe.

L'iode 131 donne du xénon 131 par désintégration β- selon une période d'un peu plus de 8 jours.

Du fait de son utilisation comme produit de fission dans les réacteurs nucléaires, cet isotope  représente un risque important de contamination environnementale en cas d'explosion nucléaire ou d'accident nucléaire.

Il provoque des mutations génétiques dans les cellules où il pénètre, ainsi que dans les cellules voisines, mutations graves qui peuvent entraîner la mort de ces cellules.

C'est pourquoi une dose élevée d'iode 131 peut s'avérer moins dangereuse qu'une dose plus faible, les cellules irradiées étant tuées au lieu de survivre comme germes d'un cancer.