Le centre ville de Béziers est classé monument historique et il est très difficile pour les habitants de faire des travaux de rénovation sauf pour Orange qui bafoue les règles d'esthétique.
Le 18 février 2011 nous indiquions que le projet d'installation d'une antenne relais Rue Viennet à Béziers était inutile.
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Alors que le centre ville de Béziers (Hérault) est classé monument historique, et qu'il est donc très difficile pour les habitants de faire des travaux de rénovation, ce n'est pas le cas de l'opérateur de téléphonie mobile Orange qui bafoue les règles d'esthétique. |
Tant les riverains que Robin des Toits et l'Organisation de Médiation en Environnement Santé et Consommation (OMESC) ne comprenaient absolument pas et rejetaient en bloc ce nouveau projet d'installation d'antenne relais sur Béziers :
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la rue Viennet qui deviendra une rue très passante pour relier la Mairie de Béziers avec le tribunal aurait dû pour le moins retenir l'attention de l'Architecte des Bâtiments de France, car située dans un « secteur sauvegardé » l'installation de cette antenne défigurera les toits de ce quartier qui n'en ont pas besoin,
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questionnés, les riverains, clients d'ORANGE, ne souffrent d'aucun problème de connexion pour leur téléphone ; il apparait donc que ce projet ne présente aucun intérêt pour couvrir une zone largement irradiée (7 séries d'antennes des 3 opérateurs dans ce petit périmètre)
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au vu de la prolifération importante sur la ville de Béziers du nombre des antennes
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au nom de la concertation : les associations OMESC et MNLE, agrées pour l'environnement s'opposent, au nom du principe de précaution à l'érection de cette antenne supplémentaire superfétatoire,
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au nom de la charte signée entre la Mairie et les opérateurs qui aurait dû : organiser une réunion d'information et de concertation,
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au nom du principe de précaution : ne pas augmenter de façon sensible les irradiations présentes dans ce secteur,
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au nom du principe de l'égalité de réception : certains secteurs de l'hérault sont en déficit de connexion,
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à l'arrivée, en fanfare, du 4ème opérateur FREE laisse présager une invasion grandissante du nombre d'antennes de téléphonie mobile dans ce secteur « sauvegardé »,
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à l'insalubrité de certains immeubles de ce vieux quartier, due, notamment, au plomb, il nous apparait pas du tout souhaitable de rajouter un risque supplémentaire au nom du principe de précaution.
La manifestation des riverains contre ce projet d'installation le 16 février devant la maison de Mme Anaïck Garçon n'a pas fait bouger d'un iota ORANGE ni la Mairie qui visiblement les soutient dans leurs projets d'invasion d'antennes sur notre ville !
Le 22 mars vers 21 h 30, le sous-traitant a installé, durant la nuit, l'antenne sur la toiture à quelques mètres de l'habitation de Mme Anaïck Garçon lui faisant subir des nuisances sonores pendant une bonne partie de la nuit.
Un mois après, nous avons constaté ce qui était prévisible la catastrophe esthétique : une espèce de gros tuyau gris émergeant de la toiture de la maison jouxtant la terrasse de Mme Anaïck Garçon qui s'oppose depuis près d'un an à cette installation.
Les mesures faites sur sa terrasse sont à 4 volts/mètre en direction des halles. Ces ondes proviennent de l'antenne sise sur l'ancienne bibliothèque (SFR) et celle d'autres antennes de Bouygues. La nouvelle antenne, si elle est mise en fonctionnement, rendra la terrasse de Mme Anaïck Garçon inutilisable comme l'est l'appartement de Monsieur Castelli rue Verdier !
Comment se fait-il qu'à Béziers, il existe « deux poids deux mesures » une loi pour les riverains et une autre permissive pour les opérateurs qui installent ce qu'ils veulent là où ils veulent ?
En matière sanitaire, à qui profite le doute ? Nous exigeons qu'une étude exhaustive des antennes sur la ville de Béziers soit réalisée par la mairie et que celle ci stoppe l'escalade d'installations inutiles d'autres antennes dans les quartiers déjà suffisamment « irradiés » !
Jean-Pierre Galtier OMESC