Depuis deux mois, le Sri Lanka est le théâtre d'inondations dues aux pluies de mousson.  Ces inondations ont déjà fait pour 600 millions de dollars de dégâts (442 millions d'euros).

Au moins 64 personnes sont mortes à la suite de pluies de mousson inhabituellement fortes et plus d'1 million de personnes ont dû quitter leur habitation.

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Aussi, après des ces inondations dévastatrices, le retour d'un climat plus calme a permis aux milliers de déplacés de retourner dans leurs villages. Cependant, de nouvelles intempéries sont attendues, s'inquiète le Bureau de coordination des affaires humanitaires (OCHA).

Après des ces inondations dévastatrices, le retour d'un climat plus calme a permis aux milliers de déplacés de retourner dans leurs villages

Selon l'organisme : « La population totale des déplacés est passée de 69.627 personnes à moins de 10.000 aujourd'hui (') les prévisions météorologiques sont mauvaises : des fortes pluies sont prévues dans les prochains jours. Cela devrait réactiver les opérations d'urgence ».

L'OCHA s'inquiète des interventions sur le moyen terme pour remettre l'agriculture sur pied et permettre aux sinistrés de subvenir à leurs besoins, peut on lire dans un communiqué de presse.

Le gouvernement va consacrer 33 milliards de roupies (300 millions de dollars) à réparer d'urgence 50.000 maisons endommagées. « Le montant global des dégâts est estimé au moins au double. Les dégâts causés aux plantations de riz atteignent à eux seuls 13 milliards de roupies », a déclaré Mahinda Amaraweera, ministre en charge de la gestion des catastrophes.

Selon le ministère sri lankais de l'agriculture, des rizières représentant l'équivalent de 450.000 tonnes de riz ont été endommagées lors des inondations de janvier et cette seconde vague va causer des dégâts encore plus importants sur la production et les récoltes, menaçant les personnes les plus vulnérables.

Les Nations Unies ont lancé un appel réclamant 51 millions de dollars pour une aide d'urgence mais n'en ont reçu que 20%.

L'ONU prévoit de lancer un nouvel appel alors qu'une seconde vague d'inondations a touché le nord, le centre et l'est de l'île.