En date du 19 juillet le Conseil Municipal de Béziers avait approuvé le Schéma Communal Action de Développement Durable (SCADD) ainsi que la lettre d'engagement des opérateurs de téléphonie mobile pour concilier téléphonie mobile et cadre de vie.
Cette lettre qui comporte le préambule : « La présente lettre d'engagement est la conséquence D'UN DIALOGUE CONSTRUCTIF GUIDE PAR UN SOUCI DE TRANSPARENCE » est en totale contradiction avec la réalité des faits : les associations environnementales et le Collectif Robin des Toits de Béziers n'ont absolument pas été consultés pour son élaboration en amont.
Le 14 décembre 2010, lors de la réunion à la Mairie avec les différents opérateurs, l'OMESC et le Collectif Robin des Toits avaient dénoncés les méthodes utilisées par les opérateurs pour envahir d'ondes néfastes pour la santé l'espace aérien de Béziers.
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A Béziers, des ouvriers mandatés par CIRCE, sous-traitant d'Orange, installent des antennes de téléphonie mobile en secteur sauvegardé du centre ville, et ce sans consultation préalable du public. |
Concernant le projet d'installation par l'opérateur Orange d'une antenne de téléphonie mobile en secteur sauvegardé du centre ville Rue Viennet, celui-ci n'a pas été soumis, comme prévu dans l'article 4 de cette charte, à la consultation du public. L'AFOM n'a, par ailleurs, pas autorisé cette installation.
La Mairie de Béziers ne respecte pas la charte signée par l'Association des Maires de France. Or, les riverains à leur grande surprise, ont constaté depuis une semaine que des ouvriers mandatés par CIRCE, sous-traitant d'Orange, avaient envahi les toits de la rue Viennet. Ces travaux, constatés par huissier, se font sans affichage légal et obligatoire.
Depuis des mois, tant Mme Garçon voisine impactée par ce projet que les Associations Robin des Toits et l'OMESC demandent à la Mairie de Béziers des informations techniques précises sur le matériel qui est susceptible d'être installé : puissance'Si, par malheur, ces antennes étaient installées, et que les mesures de champs électromagnétiques soient néfastes pour la population du quartier, il serait quasi impossible de les faire démonter au vu de ce qu'il se passe dans l'immeuble au 7 de la rue Verdier depuis 2008 où un riverain subit des problèmes de santé par les émissions d'ondes.
A l'insalubrité de certains immeubles de ce vieux quartier, due, notamment, au plomb, il nous apparait pas du tout souhaitable de rajouter un risque supplémentaire au nom du principe de précaution.
L'arrivée, en fanfare, du 4ème opérateur FREE laisse présager une invasion grandissante du nombre d'antennes de téléphonie mobile dans ce secteur sauvegardé ; on peut vraiment s'étonner du laisser faire de l'Architecte des Bâtiments de France et de la Mairie.
Y aurait-il eu un deal entre l'ABF et la Mairie de Béziers : « Tu baisses la hauteur de l'antenne des Allées et je te laisse en rajouter une Rue Viennet « ?
La société Orange, au contraire de ce qu'elle argumente, (réduire la puissance des antennes en les démultipliant) n'a qu'un seul but augmenter sa présence dans un centre ville très largement irradié par 7 antennes des 3 opérateurs afin d'augmenter ses profits, n'ayant que faire de la santé des habitants.
De plus, on peut multiplier les exemples qui prouvent que leurs méthodes de management nuisent à la santé de leurs employés : voir le reportage sur France 5 du 8 février 20 H 30 sur les R.H.
Quant au SAV, concernant l'internet, la DGCCRF a répondu à une plainte d'un de nos adhérents quant à l'absence de réponse et de fiabilité du service d'ORANGE pendant plus de 6 mois : « Cependant, dans ce secteur d'activité, la DGCCRF enregistre de nombreuses réclamations de ce type. Elle a contacté les entreprises concernées afin de mettre en place une formule destinée à aider les consommateurs ».
Force est de constater le mépris qu'Orange affiche tant envers ses salariés que ses clients qui, sont obligés de souscrire à des abonnements coûteux sans réel service et de plus subir des ondes néfastes pour leur santé, 24 h sur 24.
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