Selon Ubyrisk Consultants, cabinet d'étude spécialisé dans l'étude des risques naturels, du 1er janvier 2001 au 31 décembre 2010, pas moins de 7563 catastrophes naturelles ont été recensées dans le monde soit en moyenne 756 événements par an.
Ubyrisk Consultants effectue depuis 2001 une veille permanente des catastrophes naturelles survenant dans le monde. Les événements référencés sont compilés dans une base de données, la « BD CATNAT1 », considérée à ce jour comme la plus exhaustive en la matière.
Ainsi, à l'occasion du 10ème anniversaire de la création du site web du cabinet, la société a décidé de rendre publiques certaines statistiques sous la forme d'un bilan décennal des catastrophes naturelles.
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Du 1er janvier 2001 au 31 décembre 2010, pas moins de 7563 catastrophes naturelles ont été recensées dans le monde soit en moyenne 756 événements par an |
Selon les études du cabinet, Tsunami en Indonésie, ouragans et typhons majeurs en Asie et en Amériques, séismes dévastateurs, canicules extrêmes, font partie des 7563 événements naturels dommageables qui ont marqué la décennie écoulée, causant la mort de 1 244 230 personnes et coûtant plus de 1023 milliards de $ de dommages.
Rien que pour l'année 2007, 905 événements ont été recensés. Selon Ubyrisk Consultants, cette année apparaît comme la plus sinistrée tandis que l'année 2002 aura été celle qui compte le moins d'événements (avec 530 évènements recensés).
Par ailleurs, la seconde moitié de la décennie a connu un net accroissement du nombre de catastrophes puisque les 5 dernières années rassemblent près de 60 % des événements de la décennie, explique Ubyrisk Consultants.
« Néanmoins, le niveau élevé du nombre d'événements recensés au cours de ces 5 dernières années ne permet pas de conclure à une augmentation du nombre de catastrophes naturelles et ce, d'autant que depuis le pic de 2007, leur nombre annuel a tendance à décroître (tendance confirmée par des informations provenant de bases de données externes (ONU, réassureurs) », note le cabinet.
La décennie 2001-2010 est de loin celle qui aura connu le plus grand nombre d'événements durant les 30 dernières années.
Ubyrisk Consultants a classé les catastrophes selon la fréquence de typologie d'aléa. Ainsi :
· avec 1822 événements recensés les inondations constituent près d'un quart des catastrophes,
· suivies par les incendies de forêt (893 événements soit près de 12% des événements recensés)
· et les orages / foudre (819 événements soit près de 11 %).
« D'une manière générale, 66,5 % des événements naturels dommageables sont d'origine atmosphérique, 16,2 % d'origine géologique et 17,3 % d'origine complexe (incendies de forêt et avalanches) », explique Ubyrisk Consultants.
L'Asie se positionne en tête des continents les plus fréquemment touchés, avec 2250 événements recensés, suivi de près par le continent américain (2118 événements) et l'Europe (2005 événements).
Pour Ubyrisk Consultants, cette hiérarchie est globalement respectée lorsque l'on considère les 20 pays ayant subi le plus d'événements au cours de la décennie puisque 6 pays d'Asie sont représentés à égalité avec l'Europe, suivi par le continent Américain.
Enfin, en ce qui concerne la gravité des évènements, 44 % des catastrophes recensées atteignent le niveau 2 (« événement notable » faisant de 1 à 5 victimes et / ou plus de 10 blessés et provoquant des dommages matériels totaux ou partiels à l'échelle locale) sur la grille de qualification d'importance des événements qui compte 6 niveaux.
Les « événements graves » de niveau 3 (nombre de victimes compris entre 6 et 50 avec des dommages matériels à l'échelle régionale) représentent chacun 23 % des catastrophes naturelles référencées. Les événements de niveaux supérieurs 4 à 6 (faisant plus de 50 victimes et des dommages matériels, de l'échelle nationale à supranationale) représentent 10 % des événements.
« La gravité moyenne annuelle des événements est restée relativement stable au cours de la décennie : celle-ci a atteint un maximum de 2,94 en 2003 et un minimum de 2,27 en 2008. Sur la période étudiée, il ne semble donc pas que le niveau de gravité moyen des événements se soit accru », conclut le cabinet.
(Source : http://www.catnat.net)