Le Mexique organisera et accueillera le prochain sommet des Nations Unies sur la question du réchauffement climatique, lors duquel les pays du monde tenteront d'élaborer un accord contraignant sur le climat.

Le sommet aura lieu dans la ville de Cancun, du 29 novembre au 10 décembre 2010, d'après ce qu'a déclaré le ministère de l'Environnement du Mexique.

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Le Président du Mexique Felipe Calderon avait évoqué en janvier le nom de cette station balnéaire qui se trouve au sud-est de la péninsule du Yucatan, comme ville potentielle d'accueil du sommet, mais n'avait pas donné de dates précises.

Au Mexique à Cancun, les négociateurs espèrent achever ce qu'ils n'ont pas réussi à faire à Copenhague : un nouveau traité pour remplacer le Protocole de Kyoto.

Cancun est un site populaire pour organiser les sommets, et le choix a été fait pour garantir qu'il y aurait suffisamment d'hôtels et de mesures de sécurité pour accueillir les dirigeants de ce monde, d'après le directeur de la communication du Ministère de l'environnement, Fernando Morales Aguilar.

Certains militants écologistes et personnalités politiques, dont l'ancien vice-président des Etats-Unis Al Gore, ont demandé à ce qu'un sommet ait lieu plus tôt, en juillet, à la suite du sommet du Copenhague qui a eu lieu en décembre dernier, et qui n'avait pas réussi à déboucher sur un accord international fort.

Parallèlement, Evo Morales, Président de la Bolivie, avait déclaré le mois dernier qu'une conférence mondiale sur le changement climatique et les droits de la « Terre mère » serait organisée en avril dans son pays.

Cette conférence devrait avoir lieu du 20 au 22 avril à Cochabamba en Bolivie.

Il avait invité les hommes politiques, les scientifiques et les mouvements sociaux à y participer, devant « l'échec de Copenhague ».

L'Accord de Copenhague avait beaucoup déçu la communauté internationale en décembre.

Ce texte non contraignant fixe un objectif visant à limiter le réchauffement climatique à un maximum de 2°C au dessus du niveau préindustriel 'considéré comme un seuil à ne pas franchir pour éviter des changements dangereux tels que les inondations, les sécheresses, les glissements de terrain, les tempêtes de sable et l'augmentation du niveau de la mer.

Mais l'accord ne définit pas comment ces objectifs doivent être atteints et les réductions d'émissions promises jusqu'à présent sont bien inférieures à la quantité de réduction nécessaire pour atteindre cet objectif.

L'accord prévoit aussi la perspective d'une aide annuelle de 100 milliards de dollars d'ici 2020 pour les nations en développement mais ne spécifie pas précisément d'où cet argent proviendra. Et il repousse à plus tard les décisions concernant les questions clés telles que les objectifs chiffrés de réductions d'émissions.

Au Mexique à Cancun, les négociateurs espèrent achever ce qu'ils n'ont pas réussi à faire à Copenhague : un nouveau traité pour remplacer le Protocole de Kyoto. Mais il n'y a aucune garantie à cela.