Le magazine 60 millions de consommateurs a étudié une sélection de 66 jouets qui sont vendus pour Noël par rapport à une liste de produits toxiques ne respectant pas la réglementation européenne ou qui sont pointés du doigt par des études scientifiques.

Le résultat est édifiant. Selon le magazine 60 millions de consommateurs, 30 jouets sur 66 qui se retrouveront probablement au pieds des sapins de Noël contiennent des substances chimiques interdites en Europe.

« Des phtalates dans les jouets en plastique, du formaldéhyde ou des métaux lourds dans ceux en bois' Un renforcement des contrôles s'impose. » Le magazine appelle en effet au renforcement des contrôles, et à une clarification de la réglementation pour que notamment les cosmétiques et maquillages puissent être considérés comme des jouets.

Selon le magazine 60 millions de consommateurs, 30 jouets sur 66 qui se retrouveront probablement au pieds des sapins de Noël contiennent des substances chimiques interdites en Europe. Réaction de Michèle Rivasi.

Suite à la publication de ces tests menés par 60 millions de consommateurs sur la présence des produits toxiques et cancérigènes dans les jouets pour enfants, Michèle Rivasi, Députée européenne Europe Ecologie a déclaré qu'à « l'approche de Noël, le constat est grave : nous offrons à nos enfants des jouets empoisonnés. Phtalates, formaldéhydes ou encore métaux lourds sont présents dans la composition d'un certain nombre de poupées ou d'ours en peluche. »

« On ne doit pas transiger avec la santé et la sécurité de nos enfants, fustige Michèle Rivasi à la lecture des résultats des tests menés par 60 millions de consommateurs. Selon 60 millions de consommateurs, la moitié des jouets analysés renfermaient des substances chimiques potentiellement dangereuses. »

Pour Michèle Rivasi, « la Directive européenne sur la Sécurité des Jouets et celle sur la règlementation REACH sont clairement insuffisantes pour assurer une protection de la santé des enfants. De nombreuses substances chimiques nocives continuent à être autorisées alors que les fabricants ne sont pas obligés de les mentionner sur les produits.  Des études régulières  montrent pourtant leurs effets toxiques ou cancérigènes. Il faut, par ailleurs, arrêter de tromper les gens avec le label CE qui ne garantit aucunement  le contrôle de tous les jouets, en fonction de leur provenance, par un organisme indépendant. »

L'eurodéputée, membre de la Commission Environnement et Santé Publique, demande à ce que « les labels contrôlés soient beaucoup plus nombreux avec une obligation d'étiquetage des ingrédients, ce qui permettrait au moins aux parents qui le veulent d'acheter des jouets plus sûrs. »