Une très récente étude menée par une équipe de chercheurs des Centers for Disease Control and Prevention des Etats-Unis et publiée dans le Journal of the American Medical Association (JAMA), vient de démontrer que les personnes âgées présentant de l’embonpoint auraient plus de chance de vivre plus longtemps.

En effet, les veilles personnes de plus de 65 ans bien en chair sans forcément être obèse aurait la plus grande espérance de vie sans handicap. Soham Al Snih, de l'Université du Texas, l'auteur principale de l'étude, explique qu’avec la vieillesse, l’embonpoint commence a être bénéfique car il contribue a la diminution de risque de fracture de la hanche à cause de l'effet protecteur de la graisse. Avoir des kilos en trop améliore aussi la résistance aux pertes de poids qui accompagnent souvent les maladies comme le cancer ou les pneumonies [1].

L’espérance de vie est essentiellement basée sur l’indice de masse corporelle (IMC) [2]. Par définition, l’indice de masse corporelle permet d'évaluer la matière grasse d'une personne, de déterminer sa corpulence. Ce dernier se calcule en fonction de la taille (en mètres) et du poids (en kilogrammes), comme suit : IMC = (masse/taille²) [3]. Il n'est correctement interprétable que pour un adulte de 18 à 65 ans. Il constitue une indication et intervient dans le calcul de l'indice de masse grasse (IMG). Selon la définition de l’Organisation Mondiale de la Santé, l’IMC représente le standard pour évaluer les risques liés au surpoids chez l'adulte.

Les résultats de l’étude indiquent que les hommes présentant un IMC entre 25 et 35, (embonpoint et au premier stade de l'obésité), ont l’espérance de vie la plus élevée, soit de 15 ans. Toutefois, les sujets présentant un IMC supérieur à 35 (deuxième stade d’obésité) auront une espérance de vie de 13 ans, soit légèrement moins élevée que les personnes avec un IMC entre 18 et 25 (poids santé). Par ailleurs, les chiffres sont plus élevés chez les femmes présentant les mêmes proportions. D’autres études avaient montrés auparavant que l’embonpoint chez les femmes ménopausées favoriserait la sécrétion des hormones utilisées dans l'hormonothérapie.

Pour sa part, Katherine Flega, la nutritionniste de l’équipe, a fait remarquer que ces données ne prenaient en compte que les décès et non les maladies dont pouvaient souffrir les sujets, émettant ainsi l’hypothèse que les personnes faisant de l’embonpoint ont peut-être reçu divers traitements préventifs visant à pallier les maladies ou les risques accrus causés par leur excès de poids [4]. En attendant, le Dr Al Snih consacre une nouvelle étude sur la santé des personnes âgées en fonction de leur tour de taille. En effet, d’après le Docteur, a causes des multiples changements morphologiques chez les veilles personnes, l’IMC pourrait être mal adapté.

[1] cyberpresse.ca. Mathieu Perreault. https://www.cyberpresse.ca/article/20070428/CPACTUEL/70428068/1015/CPACTUEL. 28 avril 2007
[2] planète Québec. Gros, pas gros ?!. 29 avril, 2007
[3] ObÉpi – Roche 2006
[4] Pierre Lefrançois – PasseportSanté.net. L’embonpoint comme facteur de longévité. Vraiment ?

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