La mondialisation lance de nouveaux défis dans le secteur de la santé et de la sécurité sanitaire , des défis qui dépassent très largement les frontières nationales. La mondialisation a un impact sur la santé et sur la sécurité sanitaire de tous les peuples du monde, a estimé samedi à Lusaka la ministre de la Santé de Zambie, Angela Ciflire.

La Journée mondiale de la Santé, dédiée à la sécurité sanitaire, a été célébrée le 7 avril et à cette occasion les pays du monde entier organisent des manifestations. Pour l’OMS, la sécurité sanitaire, dans un monde caractérisé par une mobilité et une interdépendance croissantes, les menaces liées aux maladies émergentes et potentiellement épidémiques, aux changements climatiques et aux catastrophes naturelles qui affectent tous les pays, est un enjeu majeur à relever. Face à cette vulnérabilité universelle liée à la sécurité sanitaire , une défense collective s'impose et la responsabilité est commune. Le thème retenu pour cette année est donc celui de la sécurité sanitaire internationale et il s'agit d'inciter les gouvernements, les organisations et les entreprises à investir pour la santé.

Au cœurs de la Journée mondiale de la santé, Angela Cifire a précisé que les épidémies émergentes, traversent rapidement les frontières et menacent la sécurité sanitaire internationale en raison de la mondialisation, et cela même si celle dernière a permit à l'amélioration de la vie de nombreuses personnes dans le monde. La ministre de la santé de la Zambie a ajouté que le fardeau des maladies croissantes, aussi bien pour les maladies transmissibles que non transmissibles représentait une source majeure de préoccupation, qui nécessite des efforts conjugués dans la prévention des maladies.

Elle a jugé nécessaire la mise en place rapide de mesures de prévention contre les maladies telles que la grippe aviaire et les symptômes respiratoires aigus sévères (SRAS), car, selon elle ces maladies émergentes, en plus des défis liés à la sécurité sanitaire, peuvent provoquer l'effondrement rapide de l’économie affecté.

Pour sa part , la représentante pays de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), Stella Anyangywe a estimé que le monde est devenu un village avec des déplacements sans cesse facilités des populations entre les pays et les continents, ce qui constitue un terrain propice pour à la propagation des nouvelles maladies infectieuses. Ajoutons que lorsqu'une flambée épidémique de maladie se déclare, l'OMS fait en sorte que les pays aient rapidement accès à des experts et à des ressources leur permettant de réagir, par l'intermédiaire du réseau mondial d'alerte et d'action en cas d'épidémie (GOARN).

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