Gastro-entérite, le seuil épidémique a été dépassé, selon le réseau Sentinelle de l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (INSERM) . Si l'épidémie de gastro-entérite est donc bien là en France, celles de grippe et de crises d'asthme sont d'une activité faible, et celle de varicelle est modérée.

Pour la deuxième semaine de suite, le nombre de cas déclarés de diarrhée aiguë (gastro-entérite) en France est en effet supérieur au seuil épidémique qui est fixé à 263 cas pour 100 000 habitants. « L'incidence nationale dépasse le seuil épidémique pour la seconde semaine consécutive, confirmant le démarrage de l'épidémie saisonnière de gastro-entérite en France métropolitaine » précise l'INSERM.

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Six régions de la France métropolitaine sont particulièrement exposées à la gastro. Selon le réseau Sentinelle, six régions ont dépassé le seuil épidémique de gastro-entérite au 14 décembre 2008, les incidences les plus fortes ayant été observées en Corse, Bretagne, Nord-pas-de-Calais, Rhône-Alpes, Champagne-Ardenne et Ile-de-France.

« L'incidence nationale dépasse le seuil épidémique pour la seconde semaine consécutive, confirmant le démarrage de l'épidémie saisonnière de gastro-entérite en France métropolitaine » a déclaré le réseau Sentinelle animé par l'INSERM.

Dans le cadre de son suivi de l'activité épidémique de gastro-entérite, le réseau estime à 350 000 personnes le nombre de personnes qui ont consulté leur médecin généraliste en 2 semaines consécutive en France. L'âge moyens des malades était de 22 ans, avec une représentativité des hommes de 48 %.

Rappelons que contre l'épidémie de gastro-entérite, la meilleure défense reste l'hygiène, notamment celle des mains. Le lavage des mains est en effet l'un des meilleures précautions pour se prémunir de la gastro, notamment avant de cuisiner, de passer à table et au sortir des toilettes.

Le réseau Sentinelle de l'INSERM surveille 14 maladies qui correspondent à 11 indicateurs infectieux (grippe ; diarrhée aiguë (gastro-entérite) ; rougeole ; oreillons ; varicelle ; zona ; urétrite masculine ; hépatites A, B et C),ainsi que 3 indicateurs non infectieux (crises d'asthme ; tentatives de suicide ; recours à l'hospitalisation). Toutes les données sont transmises par les médecins généralistes Sentinelles via Internet, s'intégrant ainsi aux dispositifs de surveillance de l'Institut de Veille Sanitaire (InVS). (En savoir plus : Le réseau Sentinelle).