Une étude récente, publiée en novembre 2008 par la revue The Lancet, le journal britannique médical de référence, montre que la présence d'espaces verts réduit les inégalités entre riches et pauvres en matière de santé.
Acteurs de notre environnement, les entrepreneurs du paysage qui se décrivent comme « les ardents défenseurs au quotidien des bénéfices des jardins, espaces verts et végétaux, » ont annoncé que ces espaces verts avaient des bénéfices sur la santé et pour la société.
Espaces verts entretenus selon des techniques alternatives, plantes d'intérieur dans les bureaux, jardins dans les hôpitaux, ' tous ces aménagements contribueraient en effet à une meilleure santé avec la diminution du stress, la prévention sanitaire des maladies, le bon développement psychique des individus ou encore à une convalescence plus rapide.
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Espaces verts entretenus selon des techniques alternatives, plantes d'intérieur dans les bureaux, jardins dans les hôpitaux, ' tous ces aménagements contribueraient en effet à une meilleure santé  |
Selon l'Unep (Union Nationale des Entrepreneurs du Paysage) « nombreux sont en effet les arbres, plantes et fleurs qui prennent naturellement soin de notre environnement. La réintroduction de la nature dans les villes est un enjeu majeur pour notre planète, pour nos civilisations et pour notre santé » autant physique que mentale.
Les entrepreneurs du paysage souhaitent ainsi « que les discussions sur le projet de loi du Grenelle de l'Environnement, permettent de remettre le végétal au c'ur de nos modes de vie, que ce soit dans les projets d'aménagement urbain, de rénovation ou de construction. »
« L'influence bénéfique qu'exercent les jardins et les plantes dans les hôpitaux et autres établissements de santé n'est pas une découverte récente. Au Moyen-âge déjà, en Occident et en Orient, des jardins étaient présents dans les environnements médicaux. À côté des jardins d'extérieur, des atriums et diverses formes de végétalisation investissent l'intérieur des établissements de santé, au profit des malades, de leurs proches et du personnel. »
Ainsi l'Unep (Union Nationale des Entrepreneurs du Paysage) assure que les jardins à l'hôpital sont une nécessité car, après une intervention chirurgicale, la présence de plantes dans la chambre ou la vue d'arbres, de la fenêtre des patients apporte de nombreux bénéfices pour la santé. Elle diminue la durée de convalescence, les problèmes post-opératoires, la fréquence et la quantité d'analgésiques requis et procure des effets positifs sur le mental des patients. (source : Association des jardineries du Québec, 2007).
La présence d'un jardin permet au personnel soignant d'atténuer la prégnance des problèmes qu'il rencontre au quotidien (stress, charge de travail importante, responsabilité'). Au moment de planter un végétal, le malade atteint d'Alzheimer retrouve spontanément le « bon sens », racines en bas, fleur en haut, alors que parfois il ne sait plus comment tenir une fourchette (source : A. Ribes, 2006).
Chez l'enfant, les jardins permettent de diminuer les troubles de l'attention et pariciep au traitement de l'hyperactivité. Les résultats d'une étude, menée au Cornell College of Human Ecology de l'Université du Michigan, ont montré que grandir dans un environnement végétal apporte de profondes améliorations au développement psychologique des enfants, notamment sur leurs capacités cognitives et de concentration (source : Nancy Wells).
Quel que soit l'âge, le sexe, l'appartenance sociale et ethnique ou l'intensité du syndrome, les espaces verts ou naturels ont un impact positif sur le syndrome de l'hyperactivité et les troubles de l'attention. Les activités extra-scolaires menées à l'extérieur, en espaces verts, semblent réduire significativement ces symptômes chez les enfants (source : Frances E. Kuo & Andrea F. Tayler, 2004).
Dans le cas des enfants atteints d'autisme, le jardinage offre une ouverture sur le monde extérieur qui soigne l'enfermement dans la maladie. Le jardinage joue un rôle thérapeutique par la prise de conscience de la vie, dans la mesure où l'enfant peut s'identifier au rythme de croissance d'une plante (source : Association Belles Plantes, 2003).