Egencia, la branche voyage d'affaires du groupe Expedia Inc., a mené au 2e semestre 2008 une étude unique sur un échantillon de 2400 voyageurs d'affaires en France, Grande-Bretagne, Allemagne, Canada et Etats-Unis. L'objectif était de définir des « tribus » de voyageurs d'affaires et de voir si certains étaient sensibles à l'environnement.

L'étude a ainsi défini des tribus de voyageurs, en fonction de leurs préférences et habitudes : Les 'Explorateurs' qui en profitent pour concilier travail et loisir ; Les 'Hyper-Connectés' qui sont obnubilés par leur volonté de rester en contact avec leur entreprise et de continuer à travailler en toutes circonstances ; Les 'Economes' qui optimisent leurs voyages au maximum car ils sont conscients des coûts engendrés pour leur entreprise. ; D'autres tribus moins nombreuses : les 'Accros de la Famille', 'Les Habitués' et 'Les Ecolos' se dégagent aussi.

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La tribu des voyageurs d'affaires plus « écolos », des voyageurs sensibles à l'environnement, est pour le moment émergente, et ne représente que 4% des professionnels interrogés. La tribu des « Ecolos » représente la catégorie la moins importante, mais ses perspectives de croissance sont potentiellement élevées.

La tribu des voyageurs d'affaires plus « écolos », des voyageurs sensibles à l'environnement, est pour le moment émergente, et ne représente que 4% des professionnels interrogés

Représentant seulement 4% des personnes interrogées, ce groupe sensible à l'environnement ne voyage par avion que s'il n'existe aucune autre alternative et s'investit souvent dans des projets de réduction des émissions de CO2 afin de compenser les impacts de ses voyages sur la planète.

Cependant elle pourrait devenir beaucoup plus importante dans les années à venir, notamment avec le départ des baby-boomers à la retraite, moins sensibles aux problématiques liées à l'environnement que leurs cadets.

Ces voyageurs d'affaires « citoyens » sont conscients que leurs déplacements génèrent un impact non négligeable sur la planète, ils prennent cela en compte lorsqu'ils choisissent leur mode de transport : en privilégiant par exemple les transports en commun, ou encore en ne prenant l'avion que dans les cas où il n'existe pas d'autre alternative.

On note un écart important au sein de cette tribu entre les français (27%) et les américains (11%). 24% d'entre eux sont britanniques, 21% allemands et 17% canadiens. La prise de conscience environnementale est le plus à l'ordre du jour chez les professionnels français.