D'après un communiqué de presse de la SNCF, les analyses médicales réalisées sur l'agent de la SNCF suspecté d'avoir contracté la leptospirose, bactérie à l'origine de la maladie du rat, à la Gare Saint Lazare, n'ont pas plus confirmer ce cas.

En début de semaine, le quotidien Le Parisien annonçait qu'un agent de la SNCF était porteur de cette maladie du rat, tandis que les employés de la Gare Saint Lazare se plaignaient de la présence de ces rongeurs sans doute due aux travaux de rénovation dans les sous sols de la gare. 

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D'après l'employé de la SNCF qui est porteur de la bactérie de la leptospirose, sa maladie est liée à la présence de centaines de rats qui remontent depuis des mois sur les quais et les voies du métro et du train de la Gare Saint Lazare à cause de travaux engagés dans les sous-sols.

Même si ce cas est avéré, rien ne permet formellement de conclure que l'agent a effectivement contracté la maladie sur son lieu de travail d'après un communiqué de la SNCF

D'après la SNCF cependant, qui attend les résultats d'une seconde expertise médicale pour se prononcer, « même si ce cas est avéré, rien ne permet formellement de conclure que l'agent a effectivement contracté la maladie sur son lieu de travail ».

La SNCF précise en outre qu'un « CHSCT extraordinaire (Comité d'Hygiène, de Sécurité et des Conditions de Travail) se réunira ce jeudi 4 décembre 2008 afin de tenir informés les délégués du personnel et les agents sur l'évolution du dossier et sur la conduite à tenir afin d'éviter toute éventuelle contamination ».

L'entreprise fait par ailleurs mine de se dédouaner de l'affaire en rappelant qu'une vaste campagne de dératisation a été menée depuis la mi-octobre. « A ce jour, le bilan de cette dératisation est positif, comme ont pu le constater les services vétérinaires de la Préfecture de police de Paris au cours d'une inspection le 29 octobre dernier » précise le communiqué.

Néanmoins, « la Direction SNCF de Paris Saint-Lazare demande à ses agents, au moindre symptôme suspect, de consulter un médecin interne ou externe à la SNCF ».

Rappelons que la leptospirose ou « maladie du rat » est une maladie animale transmissible à l'homme. Elle touche environ 300 personnes par an en France. Sa transmission peut être directe (griffure, morsure, blessure ou contact avec la viande infectée) ou indirecte par le contact avec les souillures de ces animaux.

Selon l'Institut Pasteur, la leptospirose est une anthropozoonose très répandue dans le monde, due à la bactérie Leptospira interrogans. Les principaux réservoirs de la leptospirose sont les rongeurs, en particulier les rats, qui excrètent la bactérie dans les urines. La maladie dite du rat, chez l'homme, est souvent bénigne mais peut en revanche s'avérer sévère, pouvant conduire à l'insuffisance rénale, voire à la mort dans 5 à 20% des cas.