Près de 4% de la population française est actuellement traitées pour un diabète. Les Français traités pour la maladie du diabète représentaient 3,6 % de la population en 2005 et 2,7 % en 2000. Le nombre de malades du diabète augmente donc très rapidement au sein de la population.

Selon ces chiffres la progression de cette maladie au sein de la population française va en effet beaucoup plus vite que les prévisions initiales alors que l'on parlait déjà d'épidémie de diabète.

Ces chiffres proviennent d'une étude publiée par l'Institut de veille sanitaire (InVS) dans son dernier Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH). L'objectif de cette étude était d'actualiser les données de prévalence du diabète traité en 2007 en France mais aussi « de mesurer les disparités géographiques en observant les tendances évolutives récentes. »

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En 2007, le taux de prévalence du diabète traité dans la population française était de 3,95 %, donc près de 4%, correspondant à 2,5 millions de personnes. En 2007, le taux de prévalence du diabète traité dans la population du régime général était de 3,65 %.

En 2007, le taux de prévalence du diabète traité dans la population française était de 3,95 %, donc près de 4%, correspondant à 2,5 millions de Français concernés par cette maladie

Extrapolé à la population tous régimes maladies confondus (avec la population Insee au 01 janvier 2008), ce taux était en 2007 de 3,95 %, correspondant à 2,5 millions de personnes traitées pour diabète (en 2006 3,78 % et 2,4 millions). Plus du quart (25,1 %) des Français traitées pour diabète en 2007 avaient recouru à l'insuline, seule ou associée à des antidiabétiques oraux.

Selon l'InVS, l'analyse des taux de prévalence par classe d'âge chez les Français montre des différences importantes : 0-44 ans (0,4 %), 45-64 ans (5,8 %), 65-74 ans (13,3 %) et 75 ans et plus (13,4 %). Il existe un sur-risque masculin à partir de 40 ans.

Après standardisation sur l'âge et le sexe, les prévalences les plus fortes de diabète au sein de la population française concernent les régions d'outre-mer : La Réunion (7,8 %), Guadeloupe (7,3 %), Martinique (6,8 %). En France métropolitaine, le quart nord-est et la Seine-Saint-Denis (5,1 %) sont les zones les plus touchées par cette maladie.

En conclusion, l'épidémie de diabète continue « inexorablement de progresser, dépassant les prévisions récentes des experts », prévient l'InVS, qui ajoute que le « taux élevé de prévalence après 60 ans et de l'accroissement de disparités géographiques doit être intégrée dans les politiques de santé publique. »

Pour l'Institut de veille sanitaire, les solutions à cette épidémie de diabète chez les Français « passent par une stabilisation du surpoids et de l'obésité en France. » Cette stabilisation de l'obésité « suppose de mieux maîtriser l'offre alimentaire, de maintenir un niveau d'activité physique raisonnable et d'engager des politiques adaptées aux populations à risque, notamment pour les plus de 60 ans, mais aussi dans les zones géographiques les plus concernées, » conclue l'InVS.