L'alcool en France n'est pas consommé de la même façon suivant les régions où l'on se trouve. Des disparités régionales existent en effet sur la consommation d'alcool en France, selon le nouvel atlas régional de la consommation d'alcool en France.

Cet atlas, décrit « avec précision la diversité des modes de consommation d'alcool sur l'ensemble du territoire français et les particularités régionales des usages, des ivresses, des comportements de consommation à risque, ainsi que des préférences pour tel ou tel type d'alcool. »

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L'INPES et l'OFDT notent une baisse générale de la consommation d'alcool en France. Ainsi, selon les résultats d'une nouvelle étude rendue publique jeudi, les Français boivent de moins en moins d'alcool en Ile-de-France que dans les autres régions.

Les écarts de fréquence de consommation d'alcool en fonction des régions s'expliquent en partie « par les disparités sociales et économiques ».

C'est la Bretagne qui est la région où la consommation d'alcool est la plus forte chez les jeunes, selon cette 1ère étude sur la consommation d'alcool menée région par région en France.

La Bretagne est en effet la première région française en ce qui concerne la consommation ponctuelle d'alcool des jeunes, à savoir au moins cinq verres en une occasion sur un mois. Ce type de consommation, et les ivresses qui s'ensuivent, sont particulièrement limités dans les régions Nord-Pas de Calais, Picardie, Haute-Normandie et surtout Ile-de-France.

Selon l'Atlas régional de la consommation d'alcool en France, les écarts de fréquence de consommation d'alcool en fonction des régions s'expliquent en partie « par les disparités sociales et économiques ».

L'Institut national de prévention et d'éducation pour la santé (INPES) et l'Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT) ont publié le premier atlas régional de la consommation d'alcool en France. Cet atlas a été mis au point à partir de données provenant de l'enquête Escapad réalisée auprès des jeunes de 17 ans lors de la journée d'appel de préparation à la défense et dans le Baromètre santé. Ces deux enquêtes ont concernées quelque 30.000 personnes en 2005.