Le 21 octobre 2008, le service de neurologie de l'hôpital de Creil a été confronté à un accident grave survenu à la suite de l'explosion d'une bouteille d'oxygène à usage médical. Elle était munie d'un robinet avec manodétenteur intégré. Une enquête est en cours afin de déterminer les causes de cette inflammation brutale, également appelée « coup de feu ».

Un patient, âgé de 75 ans, de l'hôpital Laennec de Creil dans l'Oise est mort après avoir été grièvement brûlé par l'explosion d'une bouteille d'oxygène dans le service de neurologie. A l'hôpital de Creil, un médecin-anesthésiste et un infirmier ont également été brûlés au deuxième degré après l'explosion de cette bouteille d'oxygène, pour une raison inconnue.

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A la suite de l'explosion de cette bouteille d'oxygène à usage médical qui est survenue dans le service de neurologie de l'hôpital de Creil, pour une raison encore inconnue, l'Afssaps a rappelé les consignes de sécurité relatives à l'utilisation de bouteilles d'oxygène à usage médical avec robinet manodétendeur intégré. 

A la suite de l'explosion d'une bouteille d'oxygène à usage médical survenue dans le service de neurologie de l'hôpital de Creil, pour une raison encore inconnue, l'Afssaps a rappelé les consignes de sécurité.

L'Afssaps autorise et surveille les bouteilles d'oxygène à usage médical car ces produits ont le statut de médicament. L'autorisation de mise sur le marché est accordée pour le gaz contenu, la bouteille et son robinet, et le cas échéant le détendeur intégré au robinet qui a pour fonction de réduire la pression du gaz en sortie du robinet de la bouteille.

En France, ce sont quelque 450 000 bouteilles d'oxygène à usage médical qui sont utilisées, dans les établissements de santé pour la majorité, dont plus de la moitié équipée de robinet manodétendeur intégré.

Depuis 2003, 10 « coups de feu » de moindre gravité ont été signalés à l'Afssaps avec des bouteilles d'oxygène munies d'un robinet manodétendeur intégré. Ces incidents restent très rares compte tenu du nombre de bouteilles en service et des millions de manipulations effectuées.

Ces « coups de feu » ont fait l'objet d'évaluations par l'Afssaps, qui ont conduit à conclure à de multiples causes combinées liées à la conception, à la maintenance ou à l'utilisation de ces bouteilles de gaz et de leurs robinets. Ces causes peuvent en effet varier d'un robinet manodétendeur à l'autre.

L'Afssaps a demandé en 2007 le remplacement progressif des robinets détendeurs intégrés mis en cause. Fin 2008, le remplacement des manodétendeurs à l'origine de la plupart des coups de feu, aura été effectué. Mais la bouteille d'oxygène mise en cause à Creil n'était pas munie de ce type de manodétenteur, et aucun incident n'était survenu auparavant avec ce modèle de bouteille d'oxygène. L'Afssaps ajoute qu'elle « va rappeler aux fabricants leurs obligations en termes de contrôle et de maintenance. »