« On peut sauver des vies après son décès », voici le message qui a été lancé par la Fédération des Associations pour le Don d'Organe et de Tissus Humains à l'occasion de la journée mondiale du don d'organe.

La première journée mondiale du Don d'Organes est née à Genève (Suisse), le 14 octobre 2005, à l'initiative de l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS). En 2008, la Journée mondiale du don d'organe a eu lieu le vendredi 17 octobre.

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L'objectif était d'attirer « l'attention sur les problématiques de la solidarité humaine par le don d'organes (malades en attente, pénurie de donneurs, accès équitable pour tous à la greffe, respect de la volonté du donneur, éthique commune, interdiction de tout trafic). »

En 2007, 227 malades sont décédés en France, faute d'avoir été greffé à temps, par manque d'organes.

Il faut savoir que 227 malades sont décédés en 2007 en France, faute d'avoir été greffé à temps, et que ce sont près de 500.000 personnes qui vivent dans le monde avec une greffe tout en menant une vie normale.

Si des progrès ont été réalisés ces dernières années avec, selon le ministère de la santé, une augmentation de 57% du nombre de personnes prélevées de leurs organes entre 2000 et 2007, ce qui a permit a 4.666 malades d'être greffés en 2007, reste 13.801 personnes qui sont toujours encore inscrites en liste d'attente, dans l'attente d'un don d'organe.

Pour l'association France Adot, « la transplantation d'organes est à ce jour le traitement qui a le meilleur rapport coût efficacité en ce qui concerne l'insuffisance rénale au stade terminal. » La transplantation d'organes est aussi le seul « traitement disponible pour la défaillance terminale d'organes tels que le foie, le poumon et le coeur. »

Mais la pénurie d'organes est un facteur qui influe sur les programmes de transplantation et dix patients décèdent chaque jour faute d'un rein qui aurait pu leur être greffé. Par ailleurs, les taux de mortalité oscillent entre 15 et 30% pour les malades qui attendent un don d'organe de type c'ur, foie ou poumon.

Il n'était donc pas inutile de revenir, avec quelques jours de retard, sur la Journée mondiale du don d'organe en rappelant qu'après son décès, « on peut sauver des vies ».