Selon un sondage Ifop pour la Ligue Nationale contre le Cancer, 69% des Français déclarent qu'ils connaissent, directement, quelqu'un qui a été malade d'un cancer au cours de la dernière année. Ils sont 60% à connaître ainsi un proche (famille, amis) qui a été malade d'un cancer au cours de l'année passée.

Les Français sont 73% à estimer être personnellement, très bien ou assez bien informé sur le cancer, soit deux points de plus qu'il y a 8 ans, contre 27% qui estiment être très mal informé.

Les Français estiment à 49% que ce sont les médecins généralistes les mieux placés pour informer sur cette maladie, contre 30% pour les spécialistes, et 11% pour Internet qui dépasse les associations (6%).

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95% des Français estiment que, dans le futur, de nouveaux traitements vont faire leur apparition, 94% pensent que la prise en charge psychologique est importante dans la lutte contre le cancer, 91% des Français pensent aussi que les traitements contre le cancer ont beaucoup évolué ces dernières années.

Les Français sont 73% à estimer être personnellement, très bien ou assez bien informé sur le cancer, soit deux points de plus qu'il y a 8 ans.

76% de nos concitoyens déclarent qu'il existe des traitements réellement efficaces contre le cancer, et 67% qu'il existe beaucoup de moyens efficaces pour lutter contre le cancer. Ils sont en revanche 80% à déclaré qu'il n'y a pas assez de budget pour la recherche dans les traitements anticancéreux.

Les trois acteurs auxquels les Français font le plus confiance pour s'occuper en priorité du problème du cancer en France sont les chercheurs (86%), les médecins (73%) et les associations (45%). L'industrie pharmaceutique ne rapporte que 27% des suffrages et l'Etat 23%, l'Etat qui représente en revanche le premier acteur qui devrait plus s'impliquer dans la lutte contre le cancer (67%), suivi par les chercheurs (50%) et la société dans son ensemble (47%).

En conclusion, selon la Ligue Nationale contre le Cancer, c'est une maladie répandue dans la société et qui paraît connue, une maladie qui a un impact fort et très négatif sur le quotidien des malades et que la science et la recherche médicale ne sont pas démunies. Les Français ont donc une vision « plutôt réaliste de l'évolution du cancer. »

Etude réalisée par l'Ifop pour la Ligue Nationale contre le Cancer sur un échantillon de 959 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.