L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a dénoncé ce mardi des inégalités « criantes » en matière de soins à travers le monde. L'Organisation mondiale de la santé a dénoncé dans son rapport 2008 des « inégalités criantes » en matière d'accès aux soins.

L'Organisation mondiale de la santé (OMS) demande à ce que le monde revienne au plus vite aux principes de base de la santé primaire. Le Rapport mondial sur la santé dans le monde assure que les soins de santé primaires peuvent « venir à bout de l'inégalité et de l'inefficacité ».

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Ce nouveau rapport mondial sur la santé met évidence des « inégalités criantes » en matière de résultats sanitaires, d'accès aux soins et de coût des soins de santé pour les patients.

Selon l'OMS, les différences d'espérance de vie entre les pays les plus riches et les plus pauvres dépasse désormais 40 ans ! Au niveau mondial, les dépenses publiques de santé varient entre 20 dollars américains par personne et par an et plus de 6.000 dollars. Pour 5,6 milliards d'habitants de pays à revenu faible et intermédiaire, plus de la moitié des dépenses de santé se fait par paiement direct.

Un nouveau rapport de l'OMS sur la santé dans le monde met évidence des « inégalités criantes » en matière de résultats sanitaires, d'accès aux soins et de coût des soins de santé pour les patients.

« Les dépenses personnelles de santé poussent désormais chaque année 100 millions de personnes sous le seuil de pauvreté » assure l'Organisation mondiale de la santé (OMS) qui préconise « un retour aux soins de santé primaires, approche globale des soins de santé lancée officiellement il y a 30 ans. »

En effet, selon l'OMS, la comparaison entre des pays qui ont le même niveau de développement montre que ceux dont les soins de santé sont organisés selon les principes des soins de santé primaires « assurent un niveau sanitaire plus élevé pour le même investissement. »

Pour la directrice générale de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), Margaret Chan, « considérés à la lumière des tendances actuelles, les soins de santé primaires font de plus en plus figure de moyen avisé de remettre le développement sanitaire sur les rails. » Margaret Chan a également ajouté qu'un « monde fortement déséquilibré en matière de santé n'est ni stable ni sûr ».

L'OMS estime aussi qu'un recours plus pertinent aux mesures préventives existantes permettrait de réduire la charge mondiale de morbidité de près de 70%.