La justice britannique a donné son feu vert pour le démantèlement de l'ancien porte-avions français Clemenceau, désigné sous le nom de « coque Q790 ». L'ancien porte-avions Clemenceau devrait donc finir ses jours en Grande-Bretagne après un périple qui l'aura fait passer par les Indes, ancienne colonie britannique.

L'association britannique Friends of Hartlepool, qui avait déposé un recours contre le démantèlement de l'ex-fleuron de la marine française qui contiendrait encore de l'amiante, a donc perdu son procès. La justice britannique a en effet accepté que le démantèlement de l'ex porte-avions Clemenceau se déroule sur le sol de la Grande-Bretagne.

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Selon l'association anglaise, « ce recours en justice a été initié pour empêcher qu'un porte-avions français soit mis à la ferraille par une entreprise impliqué dans plusieurs affaires de soi-disant "navires fantômes". »

L'ancien porte-avions Clemenceau devrait donc finir ses jours en Grande-Bretagne après un périple qui l'aura fait passer par les Indes, ancienne colonie britannique.

L'entreprise Able UK souhaite démanteler les 32700 tonnes du Clemenceau dans ses installations près de Hartlepool, Royaume-Uni. Mais l'association Friends of Hartlepool groupe se dit inquiète au sujet du navire « qui contient 700 tonnes d'amiante ». « Le Clemenceau, qui était autrefois la fierté de la marine française, est actuellement à quai en France après avoir été ramenés de l'Inde en 2006 pour des interrogations sur les éléments toxiques encore présents à bord. »

Le porte-avions Clemenceau a cessé son activité opérationnelle en 1997 et a été placé en réserve spéciale le 2 mars 1998. Jusqu'en 2002, aucune décision n'avait été prise concernant son avenir, son désamiantage ou son environnement.

Le bâtiment a été utilisé pour fournir des pièces détachées pour le Foch jusqu'à la vente de ce dernier au Brésil, en 2000. En juillet 2000, la commission de condamnation avait conclu que la seule destination possible pour le Clemenceau était le démantèlement, mais aucune initiative concrète n'est intervenue jusqu'en mai 2002.

Le désamiantage préalable de la coque a débuté à Toulon en novembre 2004 sous la responsabilité de la société Technopure qui devait retirer toute l'amiante friable et directement accessible, sans porter atteinte à la navigabilité de la coque.

Les experts indépendants chargés du contrôle ayant constaté que Technopure n'avait pas entièrement effectué le désamiantage requis, le contrat avec cette société a été rompu par SDI. Ensuite, le Clemenceau sera envoyé en Inde pour démantèlement.

Le 15 février 2006, le Conseil d'Etat, suspendra le transfert vers l'Inde. Le Président de la République annoncera alors le retour vers la France du bâtiment, retour effectif le 22 février de la même année.

Le désamiantage et le démantèlement des navires en fin de vie, civils ou militaires, devrait concerner dans les 20 années à venir des dizaines de milliers de bâtiments ce qui devrait ainsi poser un problème à tous les pays qui ont une marine.