Selon l'Agence des médicaments, certains médicaments peuvent avoir un effet sur les capacités à conduire un véhicule ou à utiliser des machines. En vue d'informer les usagers et les professionnels de la santé sur les dangers des médicaments sur la conduite, l'Afssaps a développé des pictogrammes, déclinés en trois niveaux de risque, qui apparaissent sur la boîte des médicaments concernés.

En effet, la prévention du risque pour la conduite automobile lié au médicament repose plus sur des mesures pédagogiques que répressives ou réglementaires. Parallèlement à la mise place du pictogramme à trois niveaux de risque, l'Afssaps s'est aussi attachée à fournir des recommandations de bon usage, notamment au travers d'une mise au point, qui sera prochainement diffusée aux professionnels de santé, et d'un dépliant d'information destiné au grand public.

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En France, près d'un médicament sur trois est à ce jour concerné par un pictogramme unique, ce qui peut induire une banalisation du dispositif. En 2005, face à la discordance existant entre cette mesure préventive, qui ne donnait pas de notion du niveau de risque, et les données d'accidentologie, qui ne rapportent l'implication possible que d'un nombre restreint de médicaments, l'Afssaps a décidé de faire évoluer le système.

Bientôt une gradation du risque des médicaments sur la conduite en trois niveaux, allant du niveau 1 (risque faible) au niveau 3 (risque maximal).

L'agence des médicaments s'est ainsi appuyée sur un groupe d'experts multidisciplinaire pour mettre au point une gradation du risque des médicaments sur la conduite en trois niveaux, allant du niveau 1 (risque faible) au niveau 3 (risque maximal).

L'évaluation et la classification selon ces trois niveaux de risques, de l'ensemble des médicaments concernés, sont terminées, et cette classification des risques devrait très prochainement être publiée au Journal Officiel, complétant celle de 2005.

De plus, l'Agence des médicaments participe à un programme de recherche épidémiologique de grande envergure, en vue de surveiller ce risque spécifique des médicaments sur la conduite automobile.