Dans l'affaire qui touche des centres de greffes capillaires, l'alerte aurait déjà été donnée à Nantes dès 1996 ! De plus, plusieurs milliers de personnes, principalement des hommes auraient recours tous les ans aux micro-greffes capillaires, selon le syndicat national des médecins esthétiques (SNME).

Le centre de greffe capillaire de Nantes qui a été fermé suite à la détection de problèmes d'hygiène et de prévention des infections par les autorités sanitaires et dont l'activité a été suspendue, avait déjà fait l'objet d'une alerte de l'Ordre des médecins de la Loire-Atlantique dès 1996, il y a plus de 10 ans, a prévenu l'AFP.

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L'appartement qui où se trouvait la clinique de médecine esthétique capillaire de Nantes « ne convenait pas et n'était pas le mieux adapté pour effectuer des greffes capillaires ». Précise l'AFP. De plus « il s'agissait de généralistes qui allaient exercer en dehors de leur cabinet sans autorisation », a expliqué Jean-Louis Clouet, président du conseil de l'Ordre des médecins de Loire-Atlantique.

Le centre de greffe capillaire de Nantes qui a été fermé suite à la détection de problèmes d'hygiène et de prévention des infections par les autorités sanitaires et dont l'activité a été suspendue, avait déjà fait l'objet d'une alerte de l'Ordre des médecins de la Loire-Atlantique dès 1996.

Le syndicat national des médecins esthétiques précise de son côté que la « médecine esthétique est le fait de médecins uniquement. L'article 17 du Code de déontologie autorise en effet les docteurs en médecine à pratiquer tous les actes chirurgicaux relevant de leur compétence. C'est pourquoi un médecin peut être amené à pratiquer des actes d'ordres esthétiques, s'ils relèvent de sa compétence. »

La greffe capillaire est en revanche une activité médicale qui ne concerne pas le domaine chirurgical, selon les autorités. Cette position a été confirmée par un arrêt de la cour d'appel de Lyon le 27 mai 2008. Après un cas de septicémie dans une clinique de Lyon, quatre centres de greffes capillaires du même groupe, appartenant au même gérant, ont été contrôlés par les autorités sanitaires.

Deux centres à Paris et Rennes étaient déjà fermés, et deux autres centres e greffe capillaire situés à Nantes et à Bordeaux sont l'objet d'une suspension d'activité pour « non-conformités dans les procédures d'hygiène et de prévention de la transmission des infections bactériennes ».

Cette information a été confirmée par le Docteur Gérard BoutBoul (Union des associations et syndicats de Médecine Esthétique) qui « déplorent le cas d'infection de Lyon ». L'Union des associations et syndicats de Médecine Esthétique ajoute que « la complication a été totalement jugulée et que le patient ne conserve aucune séquelle » de sa septicémie.