Le ministère de la santé a prévenu des risques infectieux liés à l'activité de micro-greffe capillaire dans une clinique de Lyon, ainsi que le renforcement des mesures de contrôle dans d'autres établissements tenus par le même gérant.

Et l'affaire fait tâche d'huile car des cliniques à Nantes et à Bordeaux présentent aussi des non-conformités dans les procédures d'hygiène et de prévention de la transmission des infections bactériennes.

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Dans le cadre du dispositif mis en 'uvre par les autorités sanitaires pour informer les patients qui ont fait l'objet d'actes de micro-greffes capillaires dans une clinique de Lyon (la SARL Clinique de médecine capillaire et Espace esthétique médicale située au 44 rue de la République, Lyon 2^ème) entre le 26 décembre 1997 et le 22 avril 2008, le ministère de la Santé, a mené des contrôles dans d'autre cliniques de ce genre.

Le ministère de la santé a découvert que d'autres centres qui proposent des micro-greffes capillaires en France, que la clinique de Lyon, présentaient des non-conformités dans les procédures d'hygiène et de prévention de la transmission des infections bactériennes.

Ainsi des centres de Nantes, Bordeaux, Rennes et Paris (Bordeaux : clinique de micro implants capillaires, 6 rue Charles Lamoureux ; Nantes : clinique de médecine esthétique capillaire, 46 avenue Camus ; Paris : 23 rue Nollet (XVIIème) ; Rennes : 22, rue du Maréchal Joffre), dirigés par le même gérant que la clinique de Lyon, ont été contrôlé.

Si les sites de Paris et de Rennes n'exercent plus d'activité, des inspections menées dans les centres de Nantes et de Bordeaux ont mis en évidence, comme à Lyon, des non-conformités dans les procédures d'hygiène et de prévention de la transmission des infections bactériennes. Le ministère de la santé précise qu'une suspension d'activité temporaire de ces sites est en cours.

Les autorités sanitaires recommandent aux personnes qui ont reçu des micro-greffes capillaires dans ces cliniques et qui développent des symptômes d'infections bactériennes d'aller consulter leur médecin traitant. Les infections bactériennes apparaissent rapidement avec les signes cliniques suivants : infection cutanée, fièvre,... Les infections bactériennes nécessitent une prise en charge médicale.

Le ministère de la Santé a par ailleurs demandé aux directions départementales et régionales des affaires sanitaires et sociales (DDASS et DRASS) « d'exercer une vigilance particulière sur tout signalement qui pourrait être rapporté relatif à ce type d'activités. Des inspections ciblées seront diligentées en tant que de besoin. »

Pour un meilleur encadrement des pratiques de micro-greffes capillaires et, plus largement, des actes esthétiques, des travaux sont engagés par le gouvernement. Ils aboutiront à un renforcement de la réglementation dans les prochains mois, afin de mieux assurer la sécurité des patients utilisateurs de ces techniques.

Pour des informations complémentaires, le ministère de la santé a ouverte un numéro vert 0 800 880 700, ouvert aux personnes concernées, et est accessible de 9 heures à 19 heures.