Alors que Nicolas Sarkozy a présenté la semaine passée son avant-projet de loi « hôpital, patients, santé, territoires », selon le Medef, les agences régionales de santé (ARS) vont donner encore plus de pouvoir à l'Etat, qui ne peut « être à la fois régulateur et gestionnaire ».

Pour le Medef (patronat), Nicolas Sarkozy « envisage une réforme ambitieuse de l'hôpital : la réforme de la gouvernance interne, le pouvoir accru du directeur, le regroupement d'hôpitaux autour de communautés hospitalières de territoire, » autant de « mesures urgentes et cohérentes que le Medef préconise dans ''Besoin d'Air''. »

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Mais le Mouvement des Entreprises de France remarque que d'après l'avant-projet de loi « hôpital, patients, santé, territoires », les Agences Régionales de Santé (ARS) vont « renforcer le rôle de l'Etat dans la gestion et la régulation du système de santé, ce qui constitue un retour en arrière préjudiciable par rapport à la réforme de 2004 qui a porté ses fruits. »

Selon le syndicat patronal « l'une des conditions essentielles à la réussite de la réforme de l'hôpital et de notre système de soins, » est d'inscrire « dans une approche moderne et efficiente » les agences régionales de santé (ARS).

Selon le Medef, créées initialement « pour mieux coordonner les dépenses de santé en ville et à l'hôpital, les agences régionales de santé (ARS) doivent s'inscrire dans une approche moderne et efficiente pour la régulation de l'offre de soins, où l'Etat ne peut être à la fois régulateur et gestionnaire ».

Selon le syndicat patronal « c'est l'une des conditions essentielles à la réussite de la réforme de l'hôpital et de notre système de soins. »

Selon le gouvernement, les agences régionales de santé (ARS) sont la « première pierre d'une recomposition plus large de notre système sanitaire ». Le rôle premier des futures agences régionales de santé (ARS), qui seront mises en place en 2009, sera de créer les conditions « d'une bonne interaction entre les acteurs. »

De plus, en vue de désengorger les urgences, les agences régionales de santé « devront rationaliser la gestion des urgences médicales et la permanence des soins. » Nicolas Sarkozy avait déclaré qu'il attendait que les ARS « réconcilient l'organisation des soins et la maîtrise de la dépense : mieux organiser pour dépenser moins et apporter plus aux patients ».