Dans le monde, chaque année, quelque 500.000 femmes meurent de complications à la suite d'une grossesse ou d'un accouchement. Plus de 99% de tous ces décès de femmes, suite à des complications au cours de leur grossesse ou de l'accouchement, surviennent dans les pays en développement. 84% de ces décès se concentrent en Afrique, prévient l'Unicef.

Selon l'Unicef, tous les ans, quelques 500.000 femmes meurent de causes liées à la grossesse et à l'accouchement, et 10 millions d'autres femmes souffrent de blessures, d'infections, de maladies, ou de handicaps qui pourront les affecter toute leur vie durant.

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Cet édifiant constat provient d'un nouveau rapport de l'Unicef intitulé « Progrès pour les Enfants ».

Tous les ans, quelques 500.000 femmes meurent de causes liées à la grossesse et à l'accouchement. La mortalité maternelle est trés élevée en Afrique subsaharienne et en Asie du sud.

Note d'espoir, le taux de mortalité maternelle s'est amélioré de 5,4% dans le monde entre 1990 et 2005, soit une diminution d'environ 430 décès pour 100.000 naissances. Mais cette amélioration n'est pas uniforme et la mortalité maternelle reste très élevée en Afrique subsaharienne et en Asie du sud qui comptent 84% de l'ensemble des décès.

Au total, selon l'Unicef, 99% des décès maternels vont survenir dans les pays pauvres, dont principalement l'Afrique subsaharienne et l'Asie du sud.

Et c'est en Afrique subsaharienne que le problème est le plus grave et que les progrès sont peu notables car les femmes n'ont pas ou peu d'accès aux soins médicaux. Pour lutter contre cette forte mortalité maternelle en Afrique et en Asie, l'Unicef préconise un continuum de soins incluant nutrition, prévention des grossesses non désirées et avortements non médicalisés, soins prénatals, présence de soignants qualifiés à la naissance, soins obstétricaux d'urgence, et soins post-partum pour la mère et l'enfant.

C'est seulement avec ce continuum de soins, que la mortalité maternelle aura des chances de diminuer dans les pays concernés.