L'organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré que les entreprises qui commercialisent des cigarettes électroniques doivent arrêter de revendiquer des effets thérapeutiques, donc pour la santé, « non démontrés. »

Selon l'organisation mondiale de la santé (OMS), contrairement à ce que déclarent dans leurs publicités certaines entreprises qui commercialisent des cigarettes électroniques, l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) ne considère pas qu'elles puissent représenter « une thérapie légitime qui permet d'aider les fumeurs à cesser de fumer. »

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Le Dr Ala Alwan, Sous-Directeur général chargé du Groupe Maladies non transmissibles et Santé mentale à l'OMS, a déclaré que « la cigarette électronique n'a pas fait ses preuves en tant que thérapie de remplacement de la nicotine. L'OMS ne dispose pas de preuves scientifiques permettant de confirmer l'innocuité et l'efficacité du produit. »

L'Organisation mondiale de la Santé (OMS) ne considère pas que les cigarettes électroniques puissent représenter « une thérapie légitime qui permet d'aider les fumeurs à cesser de fumer. »

Les entreprises qui vendent ces produits devraient « retirer de leurs sites Web et autres matériels d'information toute indication laissant supposer que l'OMS considère ces cigarettes comme un moyen efficace et sûr de sevrage tabagique. »

La cigarette électronique, en général faite d'acier inoxydable, comporte un réservoir avec de la nicotine liquide en concentrations variables. La cigarette électronique fonctionne avec une batterie rechargeable. L'utilisateur aspire sur la cigarette électronique comme avec une vraie cigarette, mais ne l'allume. Elle ne produit pas de fumée mais un aérosol de vapeur d'eau qui sera absorbé par les poumons.

Mise au point en Chine en 2004, la cigarette électronique est vendue dans de nombreux pays : Chine, Brésil, Canada, Finlande, Israël, Liban, Pays-Bas, Royaume-Uni, Suède et Turquie.

Or, les entreprises qui commercialisent ces cigarettes électroniques vantent en général celles-ci comme un moyen d'aider les fumeurs à se débarrasser de leur dépendance à l'égard du tabac, certaines allant même a associer l'OMS qui considérerait la cigarette électronique « comme une thérapie légitime de remplacement de la nicotine, au même titre que les gommes à mâcher, les pastilles et les timbres à la nicotine. »

L'organisation mondiale de la santé (OMS) signale de son côté qu'elle n'a eu connaissance « d'aucune preuve scientifique étayant l'affirmation des entreprises qui commercialisent la cigarette électronique, selon laquelle celle-ci pourrait aider les gens à cesser de fumer. »

Mais l'OMS n'écarte pas la possibilité que la cigarette électronique puisse s'avérer utile comme moyen de sevrage. La seule façon de le savoir serait de réaliser des tests scientifiques, ajoute l'organisation onusienne. Pour Douglas Bettcher, directeur de l'Initiative Sans Tabac de l'OMS,« les vendeurs de cigarettes électroniques doivent procéder à des tests cliniques et à des études de toxicité ».