Selon le dernier communiqué des Comptes nationaux de la santé en 2007 en France publié par la Direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques du ministère de la santé (Drees), en 2007, le montant des dépenses courantes de santé s'élève à 206,5 milliards d'euros, soit 10,9 % du produit intérieur brut (PIB).

En 2007, 206,5 milliards d'euros ont été dépensés pour la santé en France métropolitaine et dans les départements d'outre-mer. Ces dépenses de santé représente 10,9 % du PIB en 2007 contre 11,0 % en 2006. La Drees note une augmentation de la consommation de médicaments de 4,4 % en valeur et de 7,1 % en volume.

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La consommation de soins et de biens médicaux (CSBM) a atteint les 163,8 milliards d'euros, ce qui représente 8,7 % du PIB. La consommation en soins et biens médicaux a progressé en valeur plus rapidement qu'en 2006 (+4,7 % après +3,5 %), mais « connaît toutefois une évolution inférieure à celle observée au début de la décennie (plus de 6 % en moyenne par an de 2001 à 2003) » estime la Drees.

Les dépenses de santé en France ont représentées 206,5 milliards d'euros, soit 10,9 % du PIB.

Cette accélération des dépenses de santé en France « est due essentiellement à l'évolution des volumes (+3,7 % après +2,7 % en 2006), qui concerne tous les postes de dépenses hormis les transports de malades. Les médicaments progressent toujours à un rythme soutenu (+7,1 % en 2007 après +5,4 %) et les honoraires des médecins croissent à nouveau en volume après avoir diminué de 2006. »

En ce qui concerne la croissance en volume, c'est la consommation de médicaments qui contribue le plus à la croissance en 2007 des dépenses de santé. En valeur, ce sont les soins hospitaliers et les soins ambulatoires qui ont, en 2007, le plus contribué à la croissance en valeur de la consommation de soins et de biens médicaux. Parmi les soins hospitaliers, la contribution la plus forte est celle de l'hôpital public. Viennent ensuite, avec une contribution nettement inférieure, les médicaments.

La variation des prix de la consommation de soins et de biens médicaux « reste quand à elle limitée (+1,0 % après +0,8 % en 2006), en raison notamment de la diminution des prix des médicaments. »

La part de la CSBM financée par la Sécurité sociale était de 76,6 % en 2007, les 24,4% restants étaient à la charge des ménages. La part financée par la Sécurité sociale est orienté à la baisse sur une longue période, mais elle évolue peu depuis 2005, tout en restant inférieur à son niveau de 2000 (8,5 % en 2007 contre 9,0 % en 2000).

La dépense totale de santé, agrégat retenu pour les comparaisons internationales, qui représentait 11,0 % du PIB en 2006, ce qui place la France en troisième position des pays membres de l'OCDE, précisent les auteurs de l'étude, Annie FENINA, Yves GEFFROY et Michel DUÉE.

Les comptes nationaux de la santé, compte satellite de la Comptabilité nationale, évaluent chaque année le montant des différents postes de la consommation de soins et de biens médicaux (CSBM) et son mode de financement. Ils décrivent aussi la dépense courante de santé qui comprend l'ensemble des dépenses effectuées dans le secteur de la santé.

La dépense totale de santé évaluée par l'OCDE s'élève à 11,0 % du PIB en 20067, après 11,1 % en 2005. Cette évaluation place la France au troisième rang des pays membres de l'OCDE, après les États-Unis (15,3 %), et à un niveau proche de la Suisse (11,3 %) et de l'Allemagne (10,6 %).