Les hôpitaux Lille et Toulouse sont toujours en tête du classement du journal Le Point des 50 meilleurs hôpitaux français. Les centres hospitaliers universitaires (CHU) de Lille et de Toulouse arrivent premiers ex aequo de la 12e édition du palmarès des 50 meilleurs hôpitaux publics de France métropolitaine, publiée jeudi Le Point. Le CHU de Montpellier dans l'Hérault tire son épingle du jeu en conservant la quatrième place.
Le classement des 50 meilleurs hôpitaux publics de France métropolitaine est le suivant : CHU de Lille et de Toulouse (1er et 2e), CHU de Bordeaux (3e) et de Montpellier (4e), l'hôpital Pitié-Salpétrière de Paris (5e, + 4 places par rapport à 2007), le CHU de Nantes (6e), les hôpitaux universitaires de Strasbourg (7e, - 2 places par rapport à 2007), le CHU de Nice (8e, + 6 places), l'hôpital Cochin à Paris (9e, + 3 place), et le CHU de Nancy (10e, + 5 places).
Le Centre hospitalier de Pontoise ferme le classement avec la dernière place avec tout de même la mention très bien dans la lutte contre les infections nosocomiales. De plus, le Centre hospitalier de Pontoise n'était pas classé dans les 50 premiers hôpitaux français en 2007.
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Les centres hospitaliers universitaires (CHU) de Lille et de Toulouse sont premiers ex aequo de la 12e édition du classement des 50 meilleurs hôpitaux publics de France métropolitaine. Le CHU de Montpellier reste à la quatrième place. |
La version 2008 du classement de l'hebdomadaire comprend désormais 50 classements thématiques (accidents vasculaires cérébraux, chirurgie de l''il, cancers, colonne vertébrale, varices, obésité,...) contre 40 en 2007.
Les critères d'évaluation des hôpitaux français sont les suivants :
- Activité : « nous comptabilisons le nombre d'actes réalisés dans l'année. Plus l'activité est importante, plus les équipes sont entraînées. »
- Notoriété : « l'attirance d'un hôpital auprès du public s'estime, en calculant le pourcentage de malades soignés dans l'établissement mais domiciliés dans un autre département. Sauf exception géographique, plus ce pourcentage est élevé, plus cet hôpital est attractif. »
- Ambulatoire : « certaines interventions légères peuvent être réalisées dans la journée, le patient rentrant chez lui le soir même. Plus le pourcentage de ces interventions réalisées en ambulatoire est élevé, meilleure est l'organisation de cet hôpital. »
- Technicité : « ce critère permet de mesurer la part des actes réalisés avec une technique performante par rapport aux mêmes actes effectués avec une technique obsolète, ou la part des actes complexes par rapport à des actes simples de la même spécialité. Plus ce pourcentage est élevé, plus le service est rompu aux techniques de pointe ou aux opérations complexes. »
- Spécialisation : « l'orientation d'une équipe vers une activité très spécifique au sein d'une discipline plus large a été mesuré, comme par exemple se consacrer quasi exclusivement à la chirurgie du genou dans un service de chirurgie osseuse et articulaire. »
- Indice de gravité des cas traités : « il établit la capacité d'un établissement à prendre en charge les cas les plus difficiles dans une spécialité donnée. Plus il est élevé, plus cette capacité est grande. »
- Durée de séjour : « une durée moyenne de séjour brève témoigne d'une bonne organisation du service, de la présence d'un personnel suffisant et entraîné et permet de limiter les risques d'infection contractés pendant l'hospitalisation. »
- Les équipements : « nous privilégions la présence de certains équipements, gage de qualité ou de sécurité, pour certaines disciplines : par exemple des salles de blocs opératoires exclusivement dédiées à la chirurgie de l''il pour les opérations de la cataracte, des services de réanimation pour la chirurgie des artères, des unités de soins intensifs cardiologiques pour la prise en charge des infarctus du myocarde ou des unités d'urgences neuro-cérébrales pour la prise en charge des accidents vasculaires cérébraux. »
- Lutte contre les infections nosocomiales : « nous attribuons 1, 2 ou au mieux 3 étoiles aux hôpitaux en fonction de leurs résultats à trois évaluations rendues publiques par le ministère de la Santé en 2007 : le score Icalin (indice composite des activités de lutte contre les infections nosocomiales, lui-même calculé à partir de 31 items ayant trait à l'organisation, aux moyens et aux actions menées par les structures hospitalières pour lutter contre ces infections et les prévenir), l'indicateur de volume de produits hydro-alccoliques consommés en un an pour le lavage des mains du personnel dans chaque hôpital, et enfin le nombre de services chirurgicaux ayant procédé à une ou des enquêtes sur les infections post-opératoires par rapport au nombre total de services chirurgicaux ouverts dans l'hôpital. »
De son côté, le lundi 1er septembre 2008 Roselyne Bachelot s'est rendue au Centre hospitalier d'Antibes Juan-les-Pins. La ministre de la Santé a effectué un déplacement au Centre hospitalier d'Antibes Juan-les-Pins en présence de Jean Léonetti, député-maire d'Antibes, dans le cadre du projet de restructuration du centre hospitalier au titre d'« hôpital 2012 ».