Deux cas de paludisme autochtone ont été détecté en France, à Nice (06) sur la Côte d'Azur (région PACA). Le diagnostic du paludisme a été confirmé mardi par le Centre national de référence.

Deux cas de paludisme autochtone viennent d'être signalés par le CHU de Nice chez un couple qui ne rentrait pas d'un voyage dans une zone à risque. Le diagnostic de paludisme a été confirmé mardi, par le Centre national de référence d'après le ministère de la santé.

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Ces deux cas de paludisme autochtone ont été signalé en France par le Centre hospitalier universitaire de Nice (CHU). Les personnes concernées sont un couple de jeunes parisiens qui n'avaient pas voyagé dans une zone où le parasite vecteur du paludisme est présent, a déclaré ce mercredi la direction générale de la Santé (DGS).

Une recherche est en cours autour à Saint-Raphaël dans le Var, le lieu de vacances de ce couple parisien, pour écarter l'hypothèse de la présence d'un moustique vecteur du paludisme.

Ces deux personnes sont hospitalisées et traitées, précise la direction générale de la Santé dans son communiqué, et « leur état de santé semble en voie d'amélioration ».

Deux cas de paludisme autochtone ont été signalé en France par le Centre hospitalier universitaire de Nice (CHU), des cas confirmés par la Direction Générale de la Santé (DGS).

Un cas de paludisme autochtone à Plasmodium vivax avait été détecté en Corse en été 2006. Il s'agissait du premier cas de paludisme autochtone en Corse depuis 1972.

Entre 2001 et 2003, 4 cas de paludisme autochtone en France avaient été signalés par la déclaration obligatoire (3 post-greffe et 1 post-transfusionnel). Cinq autres cas de paludisme autochtone avaiant été signalés dont 3 cas de paludisme materno-f'tal et 1 cas post accident d'exposition au sang et 1 cas post-greffe.

En 1989, un cas de paludisme autochtone en France avait été mentionné par l'Institut de veille sanitaire (Invs) chez un homme toxicomane âgé de 25 ans et qui n'avait jamais été en zone d'endémie. L'infection avait eu pour vecteur l'usage d'une seringue.

Selon les estimations de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), le paludisme tue un enfant toutes les 30 secondes en Afrique et entre 1 et 3 millions de personnes par an. Deux milliards de personnes, soit 40% de la population mondiale, sont exposés au paludisme. On estime à 500 millions le nombre de cas cliniques survenant chaque année.

Chaque année en France, 7.000 nouveaux cas de paludisme importé sont enregistrés. Ce taux élevé de paludisme d'importation est dû aux voyageurs qui ne respectent pas suffisamment les mesures préventives contre cette maladie potentiellement mortelle.

Un cas de paludisme autochtone est confirmé lorsque le tableau clinique évocateur du paludisme est associé à « la présence de Plasmodium au frottis ou à la goutte épaisse et absence de séjour en zone d'endémie palustre dans les 12 mois précédant le début des signes. »