Le tabagisme passif favorise la survenue d'infections chez les petits enfants selon un article de publié par l'Institut national de prévention et d'éducation à la santé (Inpes) dans son dernier numéro de « Actualités Tabac ».

Le tabagisme passif au domicile « augmente la morbidité infectieuse chez les enfants, notamment durant les premiers mois de vie, chez les plus fragiles, comme les prématurés ou les petits poids de naissance, » déclare l'Inpes s'appuyant sur une étude menée par une équipe de l'université de médecine de Hong Kong, qui s'est intéressée au lien existant entre tabagisme passif domestique et survenue d'infections graves, pulmonaires et non respiratoires, dans les huit premières années de vie.

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Près d'un enfant sur trois qui est victime de tabagisme passif sera hospitalisé dans sa première année, et un enfant sur deux le sera avant la huitième année. 50,7% des ces enfants qui ont subi le tabagisme passif seront hospitalisé pour cause d'infection pulmonaire.

Le tabagisme passif au domicile « augmente la morbidité infectieuse chez les enfants, notamment durant les premiers mois de vie. »

Or, le tabagisme passif est une cause évitable de problèmes de santé chez l'enfant, d'après les auteurs qui ont évalué l'impact du tabagisme passif sur le taux d'infections suffisamment sévères pour nécessiter une hospitalisation. L'étude regroupait 8 327 enfants, dont 89 % ont été suivis depuis la naissance jusqu'à leur huitième anniversaire. Le tabagisme passif d'intérieur a été évalué via un interrogatoire direct, en notifiant les membres fumeurs de la famille et en précisant s'ils fumaient à moins de 3 mètres de l'enfant.

L'indicateur principal était l'âge à la première hospitalisation pour infection sévère. 41,7 % des enfants se sont avérés être exposés au tabagisme passif domestique. La moitié de l'ensemble des enfants ont été hospitalisés au moins une fois pendant les huit ans de suivi, et pour 50,7 % d'entre eux il s'agissait d'une infection pulmonaire et pour 33,9 % d'un problème infectieux d'une autre origine.

L'exposition rapprochée au tabac (moins de 3 mètres) est donc accompagnée d'un risque plus élevé d'infections précoces, prévient l'Inpes car près d'un enfant concerné sur trois a été hospitalisé dans sa première année de vie.

Le fait d'éviter que les enfants soient exposés à la fumée du tabac à leur domicile est donc « un moyen simple et efficace pour limiter le risque de survenue d'infections graves. »