Courir plus, c'est vieillir moins vite avec le ralentissement du processus de vieillissement, selon une nouvelle étude publiée par des chercheurs de l'Université de médecine de Stanford aux Etats-Unis.

Si vous voulez rester jeunes, chausser vos chaussures de sport et aller battre le pavé, voila ce que l'on pourrait dire selon une étude publiée par des chercheurs américains qui tend à démontrer que le fait de courir permet de vieillir moins vite en ralentissant le processus de vieillissement.

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Cette étude, menée sur 20 ans, estime que les personnes âgées de 50 ans et plus et qui courent de façon régulière depuis plusieurs années souffrent moins de handicaps. Ces chercheurs qui ont suivi 500 coureurs âgés de plus de 50 ans, ont montré que ces joggeurs âgés ont moins de handicaps, qu'ils sont plus en forme que les non-coureurs et qu'ils ont moitié moins de chances de mourir prématurément d'un décès.

Courir permettrait donc de vieillir moins vite, de rester en forme, selon cette étude sur des personnes de plus de cinquante ans qui courent régulièrement, et qui vieillissent moins vite que les personnes sédentaires, a déclaré le professeur émérite James Fries, de l »école de médecine de Stanford.

Des chercheurs qui ont suivi 500 coureurs âgés de plus de 50 ans, ont montré que les joggeurs âgés ont moins de handicaps, qu'ils sont plus en forme que les non-coureurs et qu'ils ont moitié moins de chances de mourir prématurément d'un décès.

« Si vous aviez à choisir une seul chose pour rendre les gens en meilleur santé à mesure qu'ils vieillissent, ce serait l'exercice aérobic, » a ajouté James Fries, lors de la publication des résultats de cette étude dans le dernier numéro des « Archives of Internal Medicine ».

Lorsque Fries et son équipe ont commencé cette étude en 1984, de nombreux scientifiques pensaient en fait que l'exercice physique soutenu faisait plus de mal aux personnes âgées que de bien pour leur santé. Certains craignaient l'effet à long terme de ce qui était alors un nouvel engouement pour le jogging, avec de nombreuses blessures orthopédiques, sur des coureurs âgés et qui n'avaient pas l'habitude de pratiquer un exercice physique.

James Fries avait une autre hypothèse : il estimait que la pratique régulière d'exercice permettrait d'augmenter la qualité de vie, sans l'entraver. Maintenir le corps en mouvement ne seraient pas nécessairement significatif d'u allongement de la longévité de la vie, mais une amélioration de la période de la fin de la vie où les gens pourraient réaliser des tâches quotidiennes par leurs propres moyens.

L'équipe de Fries a commencé le suivi de 538 coureurs de plus de 50 ans, en les comparant à un groupe similaire de non coureurs.

Les sujets, qui ont 70 à 80 ans, ont répondu à des questionnaires annuels sur leur capacité à effectuer des activités quotidiennes comme la marche, l'habillage et la toilette, ou encore à saisir des objets.

Les résultats semblent en effet éloquents, après 19 ans d'étude, 34% des personnes sui ne couraient pas étaient morts, contre seulement 15% chez les coureurs. « Les bienfaits de l'exercice physique sur la santé sont plus importants que ce que nous pensions » a ajouté James Fries.