Alors que se tient actuellement, depuis dimanche dernier, et jusqu'au 08 août prochain, la 17eme conférence internationale de lutte contre le sida, et que le gouvernement français est absent de ce sommet qui se tient à Mexico, Nicolas Sarkozy a adressé une lettre destinée à la conférence international AIDS Society (IAS).

Dans le cadre de la plus grande conférence sur le sida au monde, qui regroupe pour la première fois en Amérique Latine 25.000 scientifiques, décideurs politiques et médecins à Mexico, Nicolas Sarkozy, dans une lettre, a assuré que la lutte contre le virus du sida est une « cause qui me tient particulièrement à c'ur. Il n'y a pas de lutte plus noble et plus juste (') qui est de lutter jour après jour pour sauver les vies de millions d'hommes, de femmes, d'enfants, qui sont fauchées par le fléau du sida. »

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« Il n'y a pas de cause plus noble et plus juste que de lutter pour les droits de l'homme et contre toutes les discriminations qui frappent les minorités, les personnes fragiles et tous les laissés pour compte » a ajouté le président français.

Nicolas Sarkozy s'est dit, en son nom, mais aussi en celui de la France, attaché à cette « exigence de santé publique qui est la vôtre ». La lutte contre le sida est « une exigence profondément politique et une exigence profondément morale. »

Nicolas Sarkozy s'est dit attaché à la lutte contgre le virus du sida qui est une « exigence de santé publique ». La lutte contre le sida est aussi « une exigence profondément politique et une exigence profondément morale. »

Le président a donné quelques chiffres pour montrer l'engagement de la France, et « son engagement durable, dans la lutte contre la propagation du virus du sida dans le monde. « La France a été, est et demeurera aux avants postes de la lutte contre le sida.

La France consacre 1,4 milliard de dollars par an à la santé dans les pays en développement » a t-il rappelé ajoutant aussi que c'est « le premier contributeur du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme derrière les Etats Unis, et le premier pays du G8 par habitant ».

Selon Nicoals Sarkozy, « la France est aussi le premier contributeur d'Unitaid, qui est aujourd'hui l'un des plus importants acheteurs d'anti-rétroviraux au monde. Notre action bilatérale est tout aussi dynamique. »

Il a aussi déclaré qu'il fallait « aller beaucoup plus loin et plus vite » dans la lutte contre le sida, appelant à ce que « la prochaine session spéciale de l'Assemblée générale des Nations-Unies consacrée au sida, dans deux ans, ait lieu au niveau des chefs d'Etat et de gouvernement » et aussi à ce que « les membres du G8 rendent collectivement compte chaque année de l'état de réalisation de leurs promesses ».

Enfin, il a déclaré que selon sa « conviction, (') la lutte contre le sida, et pour la santé, ne doit pas être l'affaire des seuls médecins et des seuls experts. Elle doit être l'affaire de tous, et celle des malades en premier lieu. »

Par ailleurs, toujours selon Nicolas Sarkozy, la liberté de circulation des malades du sida est « un droit fondamental », pointant du doigt les restrictions de circulation qui visent « dans un grand nombre de pays » ces malades sont « sans aucun fondement de santé publique », une situation « inacceptable ».