Une étude, réalisée en France sur l'année 2006, montre que la consommation d'héroïne s'étend désormais bien en dehors du cercle des usagers habituels. L'héroïne est une drogue qui séduit de plus en plus les jeunes, notamment dans les milieux techno, ce qui amènent l'ensemble autorités sanitaires françaises à tirer la sonnette d'alarme.

La consommation d'héroïne progresse en France, assurent les autorités sanitaires, qui notent la banalisation de plus en plus grande de cette drogue qui séduit de plus en plus de jeunes.

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La consommation d'héroïne a connu au cours des trois dernières années « une augmentation continue » en France, selon des informations du ministère de la Santé. « Les systèmes d'observation relatifs aux drogues et à leurs usages en France font apparaître plusieurs tendances alarmantes concernant l'héroïne. En effet, divers éléments témoignent d'évolutions inquiétantes quant à son utilisation et à la perception de sa dangerosité. »

Ces éléments sont développés dans les deux derniers rapports du dispositif TREND (Tendances récentes et nouvelles drogues) de l'OFDT à partir d'une diversité de sources de données dont certaines sont issues de l'Afssaps et de l'InVS.

La consommation d'héroïne a connu au cours des trois dernières années « une augmentation continue » en France.

Selon ces derniers éléments relatif à la consommation d'héroïne, une drogue dure, en France, on assiste à une augmentation continue de la consommation, non seulement parmi les personnes habituellement utilisatrices de drogues « mais aussi, parmi des populations peu familières de ces produits », des consommateurs « majoritairement jeunes et plutôt insérés socialement. »

Les modes d'usage de la cocaïne sont aussi de plus en plus variés et plus complexes. Ainsi, l'usage par voie nasale (sniff) apparaît en nette augmentation, avec une poly-consommation (usage de plusieurs produits en association ou successivement) très fréquente. L'injection intraveineuse et sous-cutanée particulièrement à risque (transmissions virales telles que VIH du sida, les hépatites, ...) existe toujours, avec une proportion importante de réutilisation de la seringue, de partage de celle-ci ainsi que du petit matériel (cupule, eau, coton'.).

La banalisation croissante de la cocaïne a lieue essentiellement en milieu festif « techno » où son usage est de plus en plus accepté et visible, sans perception réelle de sa dangerosité. Certains usagers consommeraient l'héroïne pour « gérer la descente » des stimulants, mais aussi pour rechercher ses effets spécifiques (« flash »).

Enfin, il y a un « manque évident de connaissance » des nouveaux usagers sur les risques encourus avec la consommation de cette drogue. Ces facteurs pourraient avoir des conséquences graves sur la santé des usagers, y compris sur le risque d'augmentation du nombre de décès, notamment par surdose, ajoute le ministère de la santé.