L'étude impliquait 16225 individus âgés de 50 ans et plus qui n'avaient jamais fait d'AVC. Ils ont été suivis pendant neuf ans en moyenne.

Maria Glymour a déclaré qu'il y avait de plus en plus de preuves indiquant qu'un grand nombre de problèmes de santé étaient liés au tabagisme passif.

Des recherches précédentes ont suggéré que le tabagisme passif faisait augmenter le risque d'AVC mais Maria Glymour a déclaré que le risque d'AVC avait plus été étudié chez les fumeurs que chez les personnes exposées au tabagisme passif.

Les personnes qui respirent de la fumée de manière passive ont également un risque accru de cancer du poumon, de cancer des sinus, d'infections des voies respiratoires et de maladies cardiaques, entre autres maladies.

Un rapport de chirurgie générale aux Etats-Unis en 2006 indiquait que la fumée respirée passivement contient des centaines de produits chimiques qui sont toxiques ou facteurs de cancer. Ils comprennent le benzène, le chlorure de vinyle, le méthanal, l'arsenic, l'ammoniac et le cyanure d'hydrogène.

Pour cette étude, le tabagisme impliquait des cigarettes et non des pipes ou des cigares.

L'étude a étudié les conséquences sur la santé du tabagisme passif pour les époux des fumeurs, mais pas les risques d'AVC chez les enfants des fumeurs.

« Nous savons qu'il y a de nombreuses conséquences sur la santé des enfants, et en particulier de l'asthme et des problèmes pour respirer qui sont exacerbés par le tabagisme passif » a indiqué Maria Glymour.